La propreté chez le chiot est, bien souvent, un sujet fort stressant et angoissant pour les nouveaux maîtres.
Evidemment, chacun voudrait voir son chiot être propre le plus rapidement possible.
De jour, comme de nuit !
Certains se demanderont comment réaliser au mieux cet apprentissage.
D’autres, les erreurs liées à la propreté, à éviter à tout prix.
Mais la problématique de la propreté du chiot la nuit, notamment, vient s’ajouter à ce sujet, déjà quelque peu embêtant.
Alors, comment apprendre au jeune toutou à être propre la nuit ?
Quelles sont les meilleures consignes à suivre ?
Et les erreurs à éviter, pour que son chiot soit rapidement propre, en période nocturne ?
Les réponses dans ce court article !
Bonne lecture !
Propreté du chiot la nuit : les difficultés
Normalement, l’apprentissage de la propreté du chiot n’est pas si délicat que cela. Même s’il fait peur à de nombreux maîtresses et maîtres.
En fait, il nécessite plus d’anticipation, de constance, et d’un peu de savoir-faire canin, bien sûr, que de réelles difficultés !
Bien sûr, votre motivation, et vos conditions de vie vont venir rendre l’acquisition de la propreté chez le jeune canidé, plus simple… Ou pas !
Car il est bien évident qu’un chiot de 2 ou 3 mois, qui restera seul, 6 heures par jour, n’aura pas beaucoup d’occasions « d’apprendre » la propreté.
Par contre, il aura beaucoup plus d’occasions pour réaliser que faire pipi et caca à la maison est complètement ok !
Et aussi, sans doute, que lorsque ses maîtres reviennent le soir, ils ne sont pas contents du tout !! (En découvrant les « accidents » !).
De là à redouter le retour de ses humains… 😉 Ou à cacher, ou manger toute miction, quand il aura fait le lien entre tout cela… Il n’y a qu’un pas… Que le jeune toutou risque bien de franchir un jour !
Mais bon, normalement, en adoptant quelques reflexes simples, rendre un chiot propre est, sur le principe, accessible à tout le monde :
- anticiper, surveiller son chiot
- le sortir aux moments stratégiques : après chaque sieste, après avoir mangé, après avoir joué
Bien sûr, éviter les traditionnelles erreurs, comme :
- le punir, le gronder, quand il a fait ses besoins à l’intérieur (et hors de votre vue) – ou encore lui mettre le nez dedans !
- nettoyer avec des produits inadaptés (type eau de Javel) – privilégier le vinaigre blanc ou un produit enzymatique
- s’entêter sur l’apprentissage de la propreté, alors qu’il y a un autre frein à cette acquisition (chiot stressé, anxiété de séparation, défaut de socialisation, chiot qui a peur dehors et qui ne veut pas y faire ses besoins, manque de promenades…)
Mais bien sûr, au-delà de ses conseils, ou difficultés, la période nocturne reste bien différente. Tant pour le chiot que pour ses maîtres.
Car, généralement… Pendant la nuit… Les humains… Dorment !
Et donc ? Les nouveaux maîtres ne pourront pas surveiller, comme en journée, leur nouvel animal de compagnie.
Lui ne dormira pas ?
Eh bien pas forcément toute la nuit, non !
Il se réveillera sans doute, oui.
Et donc ?
Aura très probablement envie, et besoin, de faire pipi-caca !
Mais cela ? Sans présence, ni surveillance de ses maîtres… Qui découvriront alors, probablement, ces « accidents », le matin, à leur réveil.
Les solutions pour un chiot propre la nuit
Bien sûr, il y a diverses solutions pour éviter cela…
Mais ce sera à vous, et uniquement à vous, de choisir de les appliquer ou pas. Personne ne pourra le faire à votre place !
Accélérer la propreté du chiot la nuit : dormir… Ou pas ?
Effectivement, pour garantir la continuité de l’apprentissage à la propreté que vous faites (du moins, c’est à espérer !) déjà le jour, eh bien, il faudrait poursuivre… Quasiment la même chose, la nuit !
Car inutile d’espérer que votre chiot, âgé de 2, 3 ou 4 mois, pourra se retenir une nuit entière.
A cet âge, pas encore de contrôles des sphincters… Donc pas de retenue très longue !
La journée, si vous êtes facilement disponible, l’idéal est de sortir très régulièrement votre chiot.
Par exemple toutes les 2 heures au début (voire même, parfois encore plus souvent !).
Puis, on peut espacer un peu les sorties, régulièrement.
Avec un moyen mémo technique à retenir : à partir de 3 mois, un chiot est capable de se « retenir » le nombre d’heures correspondant à son âge, voire 1 heure de plus.
Donc, à 3 mois par exemple, cela donne 3h (ou 4, maxi).
A 4 mois, 4 heures, ou 5.
La durée maximum étant, d’environ, 7 h, pour un chien adulte (et encore, cela peut dépendre de tellement de facteurs !).
Le problème du jeune chiot est qu’il ne va pas dormir entièrement la nuit. Et va sans doute se réveiller régulièrement.
Avec, donc, des « risques » de pipi et caca régulièrement… 😉
Et, ce qui est fort dommage, c’est qu’à chaque fois que votre chiot fera ses besoins à l’intérieur… Eh bien, ce sera une occasion loupée pour renforcer le bon comportement ! (celui consistant à faire ses besoins… Dehors). Principe du renforcement positif.
C’est en cela que laisser un chien faire dedans est plus embêtant (au-delà du fait qu’il faille nettoyer).
Donc, maintenant ?
Vous avez un choix à faire !
Soit de dormir et passer vos nuits comme avant. Avant que vous ayez votre chiot.
Soit accepter de passer quelques semaines avec des nuits un peu découpées. Le temps de parfaire l’apprentissage de la propreté pour votre chiot, la nuit.
En acceptant donc de vous réveiller, par exemple, toutes les 2 à 3 heures, la nuit.
Ce sera votre choix.
A vous de le faire, ou pas.
Personne ne vous forcera à quoi que ce soit.
Mais il est bien évident qu’en vous réveillant toutes les 2 à 3 heures, la nuit, et en sortant votre chiot pour qu’il aille faire un pipi et une crotte, et en évitant donc au maximum les « accidents » nocturnes, vous allez fortement accélérer l’apprentissage de la propreté.
(Bien penser à le récompenser dès qu’il fait – Caresse, friandises…).
Mais il faut être prêt(e) à le faire.
Sinon ?
Etre prêt(e) à découvrir, chaque matin à votre réveil, les pipis et popos de votre chiot, chez vous… Ou dans son parc ou sa cage.
Besoin d’une cage ou d’un parc ?
Personnellement, je considère qu’accueillir un chiot, sans lui avoir prévu de parc à chiot, est tout simplement une folie !
Le parc sera sans doute la meilleure solution pour éviter trop de dégâts ou « bêtises » (et de dangers pour votre petite boule de poils !) durant les 1ères semaines de sa nouvelle vie, à vos côtés.
L’idée du parc n’est pas du tout de l’enfermer dedans, à longueur de journée.
Mais de lui offrir un super endroit, protecteur, et rassurant pour lui.
Vous pourrez y déposer également des jouets, sa gamelle, y cacher des friandises ou autres surprises…
Bref, tout le contraire des idées que l’on peut parfois voire circuler sur le net !
Pour plus d’informations sur le parc à chiot, n’hésitez pas à découvrir mon article.
Néanmoins, mettre un chiot dans un parc ou une cage, ne peut, en aucun cas, se substituer à un bon apprentissage de la propreté !
On entend souvent dire qu’un chiot ne souillera jamais l’endroit où il dort, il mange…
Ok, oui, sur le principe.
Mais avez-vous déjà visité des animaleries ?
(Heureusement, la vente de chiots dans ce type de lieux sera prochainement interdit !)
Des salons du chiot (bien que je déconseille totalement ce genre de lieux !!)
Ou des refuges type Spa par exemple ?
Et qu’avez-vous pu constater alors ?
Eh bien que lorsqu’un chien, ou un chiot, reste trop longtemps enfermé… Il ne peut pas se retenir indéfiniment !
C’est aussi simple que cela !
Donc laisser un chiot, toute une nuit, dans son parc ou dans sa cage (ce qui est beaucoup trop long, d’ailleurs, pour la cage !) ne l’empêchera nullement de faire ses besoins !
Vous saurez juste, en vous réveillant le matin, que pipi et caca vous attendent dans le parc ou dans la cage.
On en revient donc au choix précédemment cité…
Vous devez accepter, ou refuser, de vous lever la nuit pour faire faire les besoins à votre chiot.
Bien sûr, cette décision est plus simple à prendre, aussi, quand on habite en maison, avec jardin par exemple.
Egalement plus en été, qu’en plein hiver. 😉
Peut-être une litière ou un tapis ?
Bien sûr, vous pouvez aussi opter pour un « pipi-pad », pour votre chiot.
Et pas que pour la nuit, bien sûr.
Si vous avez un grand parc pour votre chiot, vous pouvez tout à fait, en effet, y déposer un bac à litière pour chiot.
Celui-ci comprendra rapidement qu’il peut faire ses besoins dessus, de jour comme de nuit.
Personnellement, je suis assez partagé sur ce sujet.
Je préfère l’option : « je fais tout pour que mon chiot puisse uniquement faire ses besoins dehors » – L’apprentissage n’en sera que plus clair, et plus rapide !
Mais selon vos conditions de vie (longues absences le jour, pas envie de vous lever la nuit…), apprendre à votre jeune toutou à faire, à l’intérieur, sur son tapis de propreté… Reste extrêmement pratique !
Sans parler du nettoyage, à faire en moins (alèse).
Peut-être aussi que si votre chiot vient d’un élevage, l’éleveur aura, lui-aussi, déjà placé une litière dans le parc des chiots.
Donc cette solution est tout à fait envisageable.
Il faudra, petit à petit, déplacer le tapis de propreté, l’approcher de la porte d’entrée.
Jusqu’à le retirer, totalement.
Voilà, j’espère que ce court article vous aura donné quelques conseils complémentaires sur l’acquisition de la propreté du chiot, la nuit.
Bien sûr, pensez également à la santé de votre jeune canidé. En anticipant, notamment, les frais qui peuvent vite grimper si vous devez multiplier les visites chez votre vétérinaire (maladie, accident).
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C’est 100% gratuit, et sans engagement.
