Si vous avez un chien, vous êtes alors très probablement sensibilisé(e) aux maladies véhiculées par des parasites comme les tiques.
Bien sûr, la très connue piroplasmose, redoutée depuis quasi toujours par les maîtresses et maîtres de poilus.
Mais, depuis quelques années maintenant, une autre maladie, potentiellement bien grave, fait parler d’elle.
Et nous concerne aussi, bien sûr, humains.
La maladie de Lyme.
Le point complet dans cet article.
Bonne lecture !
La maladie de Lyme, c’est quoi ?
La maladie de Lyme est une infection bactérienne transmise principalement par les tiques.
Elle tire son nom de la ville de Lyme, dans le Connecticut, où elle a été identifiée pour la première fois en 1975.
Depuis lors, elle est devenue l’une des maladies vectorielles les plus répandues en France.
La maladie de Lyme est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi qui est principalement transmise aux chiens (et aux humains) par les tiques du genre Ixodes, également connues sous le nom de tiques à pattes noires.
Lorsqu’une tique infectée mord un chien pour se nourrir de son sang, elle peut transmettre la bactérie Borrelia burgdorferi dans son organisme.
Celle-ci appartient au groupe des spirochètes, des bactéries en forme de spirale.
Une fois dans l’organisme du chien, elle peut se propager à travers le sang et les tissus, provoquant divers symptômes associés à la maladie de Lyme.
En France, la maladie de Lyme est particulièrement préoccupante dans certaines régions, principalement dans les zones boisées et à végétation dense.
Les régions les plus touchées comprennent notamment les Ardennes, la région Auvergne-Rhône-Alpes, la région Grand Est, ainsi que certaines parties des régions Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Symptômes de Lyme chez les chiens
La maladie de Lyme chez les chiens peut se manifester sous deux formes principales : aiguë et chronique.
La période d’incubation est généralement longue, 2 à 5 mois.
A noter que les symptômes varient énormément, selon les canidés.
Certains peuvent présenter des symptômes plus légers.
Ou même être asymptomatiques malgré une infection par la bactérie Borrelia burgdorferi !
D’où la difficulté de poser un diagnostic clair et précis. Et rapide !
Pour la forme aigüe, on retrouve principalement :
- une boiterie, assez soudaine, principalement due à une inflammation des articulations (arthrite), et pouvant être bien douloureuse. Elle peut toucher plusieurs articulations, ou une seule.
- de la fièvre
- une léthargie ou une faiblesse générale
- une perte d’appétit
- des ganglions lymphatiques enflés
- des signes de douleur, tels que des gémissements ou des vocalisations lorsqu’on touche certaines parties du corps
Dans la forme chronique, les symptômes peuvent être plus variés (!) et inclure :
- une boiterie plus légère
- des problèmes neurologiques, tels que des troubles de la coordination ou des convulsions
- une insuffisance rénale
- des problèmes cardiaques (rythmes cardiaques irréguliers)
- des symptômes gastro-intestinaux (vomissements ou une diarrhée persistante)
- des problèmes de peau, comme des lésions cutanées ou des éruptions cutanées
La forme chronique de la maladie de Lyme peut entraîner des symptômes persistants et progressifs, qui peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie du chien.
Diagnostic et dépistage
Le diagnostic certain n’est pas simple à obtenir.
Même s’il existe des tests pour cette maladie de Lyme.
Votre vétérinaire se basera sur différents éléments, pour poser son diagnostic.
L’examen clinique, bien sûr.
Il recherchera tous les signes cliniques évoqués précédemment.
Notamment douleurs articulaires, fièvre, ganglions lymphatiques enflés…
En cas de suspicion de Lyme, il ou elle pourra procéder à des tests.
Notamment le test ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) et le test Western blot.
Ils permettront de détecter la présence d’anticorps dirigés contre Borrelia burgdorferi dans le sang du chien.
Attention, ces tests peuvent parfois donner des résultats faussement positifs ou négatifs !
L’interprétation des résultats peut également être complexe !
Un résultat positif indique la présence d’anticorps dirigés contre la bactérie Borrelia burgdorferi, ce qui suggère une exposition à l’agent pathogène. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que le chien est actuellement malade ou qu’un traitement est nécessaire.
Inversement, un résultat négatif ne peut pas exclure complètement la maladie de Lyme, en particulier dans les premiers stades de l’infection.
Traitement de la maladie de Lyme
Une fois que la maladie de Lyme est diagnostiquée chez un chien, votre vétérinaire choisira le traitement le plus adapté.
Notamment selon si forme aigüe, ou plus chronique de la maladie.
Généralement, les traitements visent à la fois l’infection bactérienne et le soulagement des symptômes associés.
On retrouve donc, assez fréquemment :
Des antibiotiques : doxycycline ou amoxicilline notamment, généralement prescrits pour éliminer la bactérie Borrelia burgdorferi de l’organisme du chien.
La durée du traitement peut varier en fonction de la gravité de l’infection et de la réponse individuelle du chien.
Des anti-inflammatoires et/ou antalgiques, pour soulager les douleurs (articulaires, en particulier).
Des anti-nauséeux ou diarrhéiques pour les symptômes gastro-intestinaux.
Au-delà de ces traitements, bien souvent une phase de repos.
Ainsi qu’une alimentation la plus saine possible, pour bien récupérer….Et éviter de fatiguer inutilement un organisme déjà fatigué, par une digestion laborieuse.
Et des visites de suivi chez votre docteur vétérinaire.
Niveau alimentation, j’en profite pour vous suggérer de découvrir la marque qui est, à mon sens, le top de l’alimentation fraîche à recevoir à la maison : Elmut.
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Bien évidemment, cette alimentation a un coût.
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La prévention, comme toujours
Bien évidemment, comme pour tout, la prévention reste essentielle.
Et peut-être encore plus pour Lyme, qui reste délicate à diagnostiquer.
Je ne vais pas vous lister tous les produits anti-tiques, anti-puces existants.
Il y en a énormément.
Des plus naturels aux plus chimiques.
Sous formes de comprimés à avaler, sprays, pipettes, médailles…
Chacun choisira ce qui fonctionnera le mieux pour son canidé.
Et ce qui lui semblera le mieux, y compris, aussi, selon les promenades de son poilu.
Personnellement, je suis beaucoup plus axé sur les produits naturels.
Mais malheureusement, j’ai dû les mettre de côté pour Necko. Car je n’en ai jamais trouvé de suffisamment efficaces.
D’autant qu’il est une vraie boule de poils !
D’autre part, en été du moins, il se baigne quasi tous les jours… Ce qui vient donc rajouter un peu de complexité pour le choix des produits.
L’alternative que j’ai trouvée ?
Traitement « fort » pour les mois à risques.
Produits naturels pour les mois plus cools.
Ce qui fait aussi, pour l’organisme, une « pause ». Et permet (j’espère !) d’éliminer plus facilement ces produits forts.
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Bien évidemment, également, il est crucial d’inspecter régulièrement, et en profondeur, votre poilu(e), au retour des balades.
Enfin, il existe aussi un vaccin contre la maladie de Lyme.
Là encore, chacun fera son choix.
Il n’est pas efficace à 100%, bien sûr.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à en discuter avec votre vétérinaire.
Un dernier mot… Important !
Mettez-vous à l’abri des frais vétérinaires qui peuvent tout simplement exploser suite à une maladie, telle que Lyme, ou un accident !
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