Dès que l’on envisage d’adopter un chien, se pose quasi immédiatement la question de comment le laisser seul à la maison.
Et combien de temps.
L’apprentissage de la solitude doit, ainsi, faire l’objet d’un soin particulier dans l’rencontre femme libreville, pour les maîtresses et maîtres soucieux du bien-être de leur toutou…
Et de leur intérieur.
Car un chiot ou un chien qui n’a pas été habitué à rester seul peut rapidement se révéler être un véritable problème.
A la source de beaucoup de dégâts potentiels.
Alors, peut-on laisser son chien seul 8 heures, ou plus, à la maison ?
La réponse dans cet article !
Bonne lecture.
Combien de temps peut-on laisser son chien seul à la maison ?
Commençons par répondre à cette première question.
Fort légitime, et qui intéresse, généralement, grandement les futurs maîtresses et maîtres de canidés.
Mais en fait… Il n’est pas simple de répondre à cette interrogation canine. 😉
Car la durée pendant laquelle on peut laisser son chien seul à la maison… Va… « Dépendre ».
Dépendre de quoi, plus précisément ?
Eh bien par exemple de l’âge de votre chien.
Ou de votre chiot !
Chien jeune, adulte, ou plus mature… Car cela impactera directement sa santé, et, notamment, sa capacité à se « retenir » pour faire ses besoins (pipi, caca).
Bien sûr, répondre à cette importante question dépendra aussi de l’état de santé de votre canidé, bien sûr.
Et, encore plus, de son éducation, bien évidemment.
En particulier de l’apprentissage de la solitude, qui aura été fait. Bien fait, mal fait… Ou pas fait du tout !
Voilà pourquoi il est délicat de donner un nombre d’heures d’absences possibles, précis.
De manière plus globale, maintenant.
Si vous en êtes à réfléchir au projet d’adopter un chien, et que vous savez que vous serez obligatoirement absents de chez vous, très régulièrement, 8 à 10h par jour, alors vous pouvez effectivement vous demander si ce projet est viable, ou non.
Car cela représente une longue absence, quasi chaque jour donc.
Est-ce donc le style de vie que vous voulez donner à votre futur animal de compagnie ??
S’il fallait donner un nombre d’heures journalières d’absence, bien que cela reste très subjectif, je dirai pas plus de 6 ou 7 heures.
Maintenant, si vous avez déjà votre chien, ou votre chienne, et que des évolutions de vie font que désormais, vous devez le laisser seul 8 heures, ou plus, chez vous, là, les choses sont un peu différentes.
Voyons, maintenant, ensemble, comment essayer de réaliser cela au mieux.
Apprendre la solitude à son chien, pour le laisser seul 8 heures
Quoi qu’il en soit, si votre chien est amené à rester seul 8 heures, plus ou moins, à la maison, alors il vous faudra à tout prix assurer un parfait apprentissage de la solitude.
Sans quoi ?
Vous vous exposeriez à de sérieux futurs problèmes.
Comme :
- des dégâts et destructions divers (beaucoup d’objets peuvent être abîmés ou dévorés ! télécommande, canapé, vêtements, fils électriques…)
- des aboiements, hurlements ou pleurs quasi non-stop…
- …
Avec tout le lot d’idées reçues, complètement erronées, ou d’interprétations que l’on peut généralement faire de ces comportements :
- « il fait ça pour se venger… »
- « c’est un dominant, il ne supporte pas de rester seul »
- « il m’en veut que je parte, alors il me le fait payer ! »
- « c’est sa nature, il est incontrôlable… »
- …
Alors, qu’en réalité ?
Le toutou n’a tout simplement pas appris à rester seul.
Et/ou n’est pas assez dépensé (physiquement et intellectuellement).
Du coup, que fait-il ?
Eh bien il stresse, s’ennuie, ou il s’occupe…
Et beaucoup de choses peuvent être très intéressantes, dans un appartement ou une maison, pour un loulou qui s’ennuie ou qui angoisse !
Les 1ers pas vers la solitude
Rappelons tout de même que le chien, par nature, est tout sauf un animal solitaire !
Et ce, quelles que soient les races (chien de berger comme le Border par exemple ou le Berger-Allemand, chien de chasse comme le Teckel, Beagle, l’Epagneul, ou d’autres races, allant du Chihuahua au Rottweiler ou au Mastiff…).
Depuis tout petit en « meute », ou famille, avec sa mère, ses frères et soeurs, le chiot n’a, sans doute, jamais connu la solitude.
Il faudra donc, obligatoirement, apprendre à votre canidé à rester seul.
Car il sera confronté à cela, dans la vie qu’il mènera à vos côtés.
Il faudra avancer pas à pas dans cet apprentissage, pour le mener à bien et efficacement.
Et éviter tout risque d’anxiété de séparation.
Comment débuter ?
Tout simplement par apprendre, progressivement, à votre loulou à rester seul… Alors que vous êtes encore chez vous. 🙂
Concrètement ?
Faire en sorte que votre chien soit seul dans une pièce (ne serait-ce que quelques secondes) alors que vous serez dans une autre.
Il faudra choisir 2 pièces très proches, type cuisine/séjour.
Avec un fil conducteur à garder en tête, pour un bon apprentissage de la solitude :
« être seul = ça va, pas de problème ».
Vous pourrez, par exemple, disposer dans cette pièce :
- 1 ou 2 méga jouets (même si le loulou revient vers nous avec, pas grave, il sera quand même allé les chercher dans cette pièce)
- sa gamelle d’eau + nourriture pour les repas
- des objets à mâcher (friandises naturelles, bois de cerf, jouets type Kong, peluche…)
- son tapis/corbeille
- un jeu intelligent
- un tapis de fouille
- …
L’idée est de vivre tranquillement. Avec un chien qui peut aller s’occuper tout seul dans une pièce, et vous, occupé(e) dans une autre.
Dans un 1er temps du moins, les portes de communication entre ces pièces devront rester ouvertes.
Un détail très important : il faudra laisser votre chien tranquille, sans surveillance, et ne pas aller voir ce qu’il fait toutes les 3 secondes, s’il reste dans cette pièce.
Je sais, on peut rapidement craindre des « bêtises » quand il s’agit d’un chiot qu’on n’a plus en vue !
Mais là, vous aurez justement pris soin de laisser beaucoup d’occupations disponibles pour votre loulou… Tout en ayant bien rangé tout ce qui peut être rongé (chaussures, chaussettes…).
Votre chien fera sûrement des va-et-vient entre les deux pièces.
Mais peu importe, chaque fois qu’il mettra les pattes dans l’autre pièce, pour aller boire, jouer, mâchouiller…
Bref, quasi, « s’occuper » seul, ce sera une petite victoire, et un renforcement de la solitude (il aura vécu quelque chose de positif pour lui, dans cette pièce, et sans vous).
Banaliser les départs, les absences et les retours…
Vos absences… Chez vous !
L’étape suivante consistera à apprendre au canidé à rester seul un moment, dans une pièce, et sans en faire de cas.
Comment ?
Dans la journée, tranquillement, et sans du tout prêter attention à votre chien, partez de la pièce dans laquelle vous étiez, et où était aussi votre animal à quatre pattes.
Puis, revenez quasi immédiatement, quelques secondes après.
Et idem, pas d’attention particulière portée au loulou.
Le but : qu’il soit resté tranquillement à sa place, sans s’inquiéter de votre départ de la pièce.
(Avec comme objectif suivant, qu’il soit capable de rester seul plus longtemps, bien sûr).
Et s’il vous a finalement suivi ?
µCe n’est pas grave, retournez tranquillement dans la pièce initiale, sans vous occuper de lui.
Il faudra répéter de très nombreuses fois cet exercice.
En allongeant progressivement la durée et la distance.
C’est à dire que, petit à petit, vous passez dans une pièce plus loin, à l’étage par exemple, ou dans une chambre.
Et toujours sans vous occuper de votre chien.
Comme si votre déplacement, votre « absence » était quelque chose de complètement anodin.
Bien sûr, vous augmenterez aussi, progressivement, la durée de vos « absences ».
Vos vraies absences !
L’étape suivante va consister à reproduire exactement la même chose… Mais en partant réellement de chez vous cette fois-ci !
Et là, attention !
Il faudra avancer très progressivement, selon la réaction de votre canidé.
Peut-être qu’il faudra simplement :
- vous approcher de la porte d’entrée, puis retourner dans la pièce
- ouvrir la porte, puis la refermer de suite, et retourner dans la pièce
- sortir dehors, juste 1 seconde et revenir
- ..
Bref, à adapter à votre chien.
Avec une consigne : pas d’attention particulière à votre loulou (ne lui faites pas la fête !).
Ces moments doivent faire partie du quotidien pour lui, et doivent être « anodins ».
Progresser pas à pas, en augmentant les durées de vos absences (revenir en arrière si votre chien manifeste du stress).
Bien sûr, à terme, l’idée et de pouvoir vous absenter plusieurs heures.
Et que tout se passe bien… Pour votre toutou, resté seul dans son coin… Et votre intérieur !
L’importance des rituels
Sans même nous en rendre compte, nous avons tous des petits rituels de départ… 🙂
Par exemple, dans les minutes qui précédent notre départ : regarder par la fenêtre le temps qu’il fait, prendre un dernier café ou un verre d’eau, chercher ses clés, mettre sa veste…
Et bien sûr, en fins observateurs, nos loulous décryptent parfaitement tout cela !
Et ils comprennent donc tout à fait quand nous partons. 🙂
Ayant observé cela, certains iront simplement se coucher.
Pour d’autres, par contre ?
Ce sera le début du stress !
Car ils auront compris qu’ils vont rester seuls… ; Et cela, ce n’est pas jouable, encore, pour eux !
Du coup, une des actions à faire pour tranquilliser les loulous (et d’éviter l’anticipation du stress) est de casser nos rituels :
- soit vous faites les mêmes actions de votre rituel de départ, mais dans un ordre complètement différent (à voir si cela peut suffire – pas sûr)
- soit vous banalisez les éléments de votre rituel… En ne partant pas !
Donc, dans la journée, vous réalisez, à des moments différents, les comportements que vous avez identifiés comme constituant votre rituel de départ.
Par exemple, vous mettez votre veste. Et ne partez pas, mais allez vous assoir dans le canapé.
A un autre moment, vous cherchez vos clés, puis restez tranquillement chez vous.
Vous ouvrez la fenêtre, pour vérifier la météo, puis retournez dans la cuisine.
Bref, l’idée est de trouver le ou les élément(s) déclencheur(s) qui pouvaient stresser le loulou, et de les banaliser, pour qu’ils perdent leur signification.
Vos départs et retours pour les longues absences
Peut-être avez-vous déjà entendu ces conseils, concernant vos départs et retours ?
« Il faut ignorer votre chien »…
Mouais…
C’est sûr que, dans la journée, quand vous êtes chez vous, il faut effectivement banaliser vos passages d’une pièce à l’autre, et rendre vos « courtes » absences vraiment anodines pour votre chien.
Concernant les départs et retours liés à vos absences plus importantes, je ne vous conseille pas forcément « d’ignorer » complètement votre loulou.
Mais en tout cas, effectivement, de ne pas trop vous occuper de lui.
Avant de partir, le laisser tranquille les dernières minutes (ne pas jouer avec lui, ne pas lui faire de grands discours parce que vous culpabilisez de partir…).
Vous pouvez créer un petit mot de départ, du type « je reviens », « je vais faire des courses »… A prononcer quand vous ouvrez la porte… Pour qu’il comprenne que vous partez, et reviendrez.
Lors de vos retours, vous pouvez tout de même lui dire un petit mot, du type « bonjour mon grand », et lui faire une petite caresse.
Sans plus.
Pas de gros câlins. Ni de grands discours.
Vous posez vos affaires, vous vous posez 2 minutes. Et après, si vous le voulez, vous appelez votre loulou pour plus de papouilles ou de jeux.
L’ignorer complètement est un peu rude pour lui… (cela peut être utile pour les sauts par contre).
Enrichir l’environnement… Et le limiter
Bien sûr, avant de partir et de laisser seul son chien 8 heures, peut-être, on ne va pas le faire avec un un environnement « vide » chez soi !
Car même si votre chiot, ou chien plus âgé, ne fera peut-être qu’une énorme sieste durant votre absence, on va tout de même jouer la sécurité, le plus possible !
Et donc ?
Lui Laisser de quoi s’occuper !
Et répondre à ses grands besoins d’explorer, de jouer, de sentir, de mastiquer…
Il faudra donc lui laisser différents jouets ou objets à sa disposition :
- kong rempli (que vous aurez placé quelques heures au congélateur par exemple)
- oreilles de porc
- bois de cerf
- cacher des croquettes dans plein d’endroits différents
- os en peau naturelle
- …
Peut-être que votre chien n’y touchera pas.
Mais si toutefois il se réveille et veut s’occuper, alors ce sera mieux (pour lui et vous !) qu’il le fasse avec ces objets !
Deux précautions importantes :
- faire un roulement avec ces objets, sinon ils perdront tout leur intérêt
- attention à ne rien laisser de dangereux : jouets en plastique qui peuvent être facilement déchiquetés et avalés, peluche qui peuvent être mangées…
Où trouver de super friandises de mastication, saines et naturelles, ou de super jouets à fourrer, pour votre canidé ?
Sur le site Canigourmand bien sûr !
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Une autre précaution très importante à prendre en compte quand on prévoir se laisser seul son chien plusieurs heures consiste à réduire l’environnement qui lui sera accessible.
D’une part, cela le rassurera.
D’autre part, cela vous évitera sans doute quelques dégâts !
Pour un chien adulte ?
Vous pouvez tout simplement le laisser dans une pièce, fermée.
Confortable, bien évidemment.
Si pas possible de fermer, peut-être utiliser ce type de barrière.
Pour un chiot ?
Le mieux est un parc à chiot !
C’est souvent un endroit que les chiots affectionnent tout particulièrement, s’ils y ont été bien habitués.
Vous pouvez lire mon article à ce sujet : choisir le meilleur parc pour chiot.
Une cage peut être aussi une excellente alternative pour un chien, ou un chiot.
Mais attention !
L’idée n’est vraiment pas de le laisser 5, 6 ou 8 heures enfermé dedans !
Mais plutôt dans une pièce, que vous aurez fermée, dans laquelle vous aurez placée la cage… Ouverte.
Avec un tissu la recouvrant partiellement, la cage est hyper rassurante pour de nombreux toutous un peu craintifs ou anxieux.
Et pas besoin de la fermer.
En revanche, elle peut l’être, et c’est bien son avantage, si besoin, lors de certaines situations (et sur de très courtes durées, de l’ordre de quelques minutes par exemple) : arrivée de visiteurs, par exemple.
Défouler avant de partir et de laisser son canidé seul à la maison
Au-delà d’avoir très bien appris à votre chien à rester seul lors de vos absences, il y aura un impondérable à faire pour vous.
De quoi s’agit-il ?
Sortir votre toutou !
Pour lui permettre de se défouler un peu, et surtout faire le plein de bonnes odeurs, et s’en mettre plein la truffe.
Pourquoi pas aussi, des jeux avec des copains.
Au minimum ?
Une balade de 30 minutes, au cours de laquelle votre chien aura peu vraiment en profiter et flairer toutes les bonnes odeurs du coin !
Attention, une précaution, avant votre départ : ne pas partir si votre loulou s’est excité beaucoup lors de cette sortie (jeux un peu forts avec des copains par exemple).
Attendre qu’il soit redevenu calme, pour être sûr que tout se passera bien. Sinon, essayez de le sortir un peu plus tôt.
Laisser son chien seul 8 heures : l’appel à un Dog sitter
Depuis quelques années maintenant, de nouveaux services permettent aux maîtres, et aux chiens, de mieux vivre les journées d’absence…
En effet, nous avons vu, précédemment, que 6 ou 7 heures d’absence étaient déjà beaucoup pour un canidé. (C’est différent si votre canidé reste seul dehors, dans votre jardin).
Malheureusement, dans certains foyers, cela correspondra bien, au minimum, au temps que vivra le chien, seul, chaque jour.
Et souvent même plus, 8 heures au moins.
Une tel nombre d’heures commence à faire vraiment beaucoup…. Ne serait-ce que pour les besoins du chien !
Se retenir 6 ou 7 heures est déjà beaucoup !
(A noter que les chiots, bien évidemment, doivent être sortis beaucoup plus régulièrement que cela… Et qu’ils ne pourront se retenir autant qu’à partir l’âge de 6 ou 7 mois, au moins).
Aussi, il pourra être très intéressant pour vous de faire appel à un(e) dog sitter !
Qui viendra, par exemple sur le temps de midi à 14 heures, voir votre canidé.
Jouer avec lui.
Le sortir pour qu’il se défoule un peu, fasse ses besoins au cours de jolies promenades…
La 2ème partie de journée n’en sera que plus agréable et confortable pour votre poilu !
Bien sûr, si vous avez de la famille, un voisin, un ami qui peut assurer ce rôle de dog sitter, c’est parfait !
Voilà, j’espère que cet article vous aura été agréable, et utile.
N’hésitez pas, également, à vous renseigner sur une mutuelle santé pour votre chien.
Les frais de véto peuvent rapidement devenir très élevés, en cas d’accident, ou de maladie.