Mon chien aboie la nuit : quoi faire ?

Les aboiements chez le chien sont quelque chose de complètement normal, et naturel.
Une manière, pour notre ami à quatre pattes, de s’exprimer, communiquer, alerter…
Mais en ce qui concerne le chien qui aboie la nuit, régulièrement, cela peut rapidement devenir un réel problème.
Une nuisance sonore.
Pour vous. Vos voisins… Voire le quartier si votre toutou a une jolie voix qui porte loin !
Alors, pour mieux comprendre et répondre aux aboiements de votre canidé la nuit ?
Prenez quelques instants pour découvrir cet article !

Le chien qui aboie la nuit car il y a du bruit

On est d’accord.
Normalement, la nuit, c’est fait pour dormir !
Pour nos animaux de compagnie aussi.
Mais, l’avez-vous peut-être déjà remarqué, certains chiens dorment la nuit… Mais que d’un oeil, en réalité !
Ils se lèvent régulièrement, voire se baladent un peu, vont boire…
Bref, ils peuvent un peu « vivre leur vie », tranquillement, alors que le reste de la maisonnée passe une belle nuit… Plus classiquement, en dormant !

A la tombée de la nuit, dans la pénombre, nombre de toutous deviennent plus vigilants, plus en alerte.
Et pas seulement les races dites de garde, ou les chiens de berger (berger allemand, dobermann, beauceron…).
C’est un comportement assez naturel, et fréquent.
Aussi, nombreux sont les chiens qui auront tendance à rester « vigilants », une partie de la nuit. En tout cas, il suffira d’un rien pour qu’ils se réveillent…
Et du coup ? Se mettent à aboyer, bien sûr !
Le moindre bruit pourra parfaitement faire l’affaire !
Un voisin sur le palier, une porte qui claque, un klaxon dans la rue…
Et encore pire, bien sûr, si votre chien dort à l’extérieur !
Un bruit derrière le portail, un chat qui passe, des chats qui se battent, un hérisson qui se balade dans votre jardin…

Bref, beaucoup de choses sont susceptibles de déclencher les aboiements de nos canidés la nuit. Souvent par peur, d’ailleurs.

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Quelles solutions pour limiter les aboiements liés aux bruits, la nuit ?

Tout va dépendre, déjà, de l’endroit où votre chien passe actuellement ses nuits.
A l’intérieur, ou dans le jardin, si vous êtes en maison.

Si votre toutou dort à l’intérieur, et que ses aboiements sont vraiment fréquents la nuit, alors il faudra absolument le faire dormir dans la pièce la plus calme de la maison.
Peut-être que le garage, par exemple, ne sera pas une bonne idée !
Mais privilégier plutôt une pièce à l’écart de trop de passages, de trop de voitures… Peut-être un bureau ?

Si votre canidé dort à l’extérieur, alors il faut à tout prix que son coin, sa niche, soit placé à l’écart de toute source de distraction.
Peut-être vous faudra-t-il rajouter une barrière, un portail, pour empêcher l’accès à une partie du jardin notamment (le plus bruyant).
Sinon, tout simplement opter pour faire dormir, finalement, votre toutou à l’intérieur… Et dans une pièce bien calme ! Et insonorisée. 😉

Bien sûr, au-delà de ces solutions de « gestion de l’environnement », il sera aussi capital de bien travailler directement avec votre chien.

Vous pouvez déjà mettre de côté des solutions comme le collier anti-aboiement (qui émet des vibrations, des décharges…), ou encore crier sur votre chien.
Cela ne servira à rien.

Au contraire, il faudra lui apprendre quoi faire.
Se calmer bien sûr, et quel comportement adopter, quand il entend du bruit, ou un autre stimulus.

Ce travail sera à faire, idéalement, très tôt, au cours de la socialisation du chiot.
Afin d’être habitué à entendre beaucoup de bruits différents, et rester calme.

Concrètement réaliser cet apprentissage ?
Récompenser le chien (caresses, croquettes, friandise, jouet…) quand il entend des petits bruits et qu’il reste calme.
Anticiper également (éviter les moments ou sources de bruits importants, durant ce travail, pour éviter les aboiements intempestifs de votre canidé).
Petit à petit, en continuant à bien le récompenser, l’exposer de plus en plus, très progressivement, à plus de bruits.
Avec un fil conducteur à garder en tête : le calme de votre canidé, et l’absence de vocalises, jappements… Ou autres usages de ses cordes vocales !

Le canidé qui jappe la nuit… Par ennui

Voilà une autre raison très fréquente, expliquant pourquoi un chien peut aboyer, japper, couiner la nuit.
Si votre toutou a le temps de s’ennuyer la nuit ?
C’est parce qu’il ne dort pas. 😉
Et s’il ne dort pas la nuit ?
C’est peut-être bien parce qu’il ne s’est pas suffisamment dépensé durant la journée !

Il peut y avoir d’autres explications, bien évidemment. Mais celle-ci reste assez fréquente.

Comment s’assurer de bien dépenser son chien dans la journée ?
En lui offrant déjà des possibilités de le faire…  Physiquement.
A travers de belles balades (au cours desquelles votre chien pourra sentir, renifler… Et donc, idéalement, être détaché, dans les lieux l’autorisant – à condition d’avoir un excellent rappel)

A travers des jeux également (balles, tugs à tirer…).
Mais en lui proposant, aussi, des activités de flairage, de recherche (jeux de recherche par exemple).

Ou l’utilisation de certains accessoires, comme des tapis de fouille, tapis de léchage…

Ou encore des jeux dits « intelligents ».

Evidemment, il est primordial aussi de bien répondre à un autre besoin fondamental chez notre ami poilu : mastiquer !
Vous pouvez alors donner à votre canidé de très bonnes friandises de mastication.

Le meilleur site pour trouver cela ?

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Les aboiements nocturnes liés à l’anxiété

Certains chiens peuvent particulièrement souffrir lors des absences de leurs maîtres.
Que ce soit en journée, ou tout simplement, durant la nuit.
C’est le cas de tous les chiens qui souffrent d’anxiété de séparation.

Dès qu’ils sont seuls, ils éprouvent alors une réel mal-être.
Bien réel.
Qui va se traduire par différents symptômes, tels que :

  • des aboiements, gémissements, voire des « hurlements de loups »
  • des destructions (pieds de meubles, coussins, canapé…)
  • il peut aussi faire ses besoins (pipi, caca)
  • boire plus qu’habituellement
  • être agité, tourner en rond,
  • haleter, bien sûr


Pour régler une anxiété de séparation, il faut avancer vraiment pas à pas.
Progressivement.
Et suivre une méthodologie précise.

Peut-être aurez-vous besoin de faire appel à un éducateur, ou éducatrice, comportementaliste, pour apprendre à votre canidé à rester seul. Tranquillement, sans stress, et sans nuisances, ni pour vous (dégâts…), ni pour le voisinage.

En attendant, vous pouvez tout à fait opter pour faire dormir votre chien plus près de vous.
Voire dans votre chambre, si besoin.

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Un peu d’attention, svp ?

Bien sûr, comme vous vous en doutez sans doute, beaucoup d’aboiements de nos canidés correspondent à une demande d’attention de leur part…
Et attention que leurs maîtres a bien fini par leur donner, sinon le toutou n’aboierait plus (pour cette raison du moins).
Si votre chien a pris l’habitude d’aboyer pour quémander votre attention, alors, évidemment, il peut tout à fait reproduire cela la nuit, s’il ne dort pas.

Pour régler cela ?
Le mieux est de le travailler… En journée.
Car il va falloir que votre chien comprenne qu’aboyer pour obtenir votre attention ne fonctionne plus.
Et il faudra donc que vous stoppiez de lui parler, de le gronder éventuellement même (si les aboiements vous agaçaient !).
Bref, que vous l’ignoriez complètement !

Sauf que…
Votre toutou, lui, au début, ne va comprendre pourquoi il n’obtient plus votre attention… Puisque jusqu’à maintenant, c’était bien le cas !
Donc ?
Il risque de poursuivre… Un bon moment !
Voire d’aboyer plus fort, de s’exciter davantage… pour obtenir votre attention à tout prix !
C’est ce qu’on appelle « l’explosion du comportement ».
Surtout, il faudra tenir bon… Car si vous cédez une fois, et que vous lui parlez, le regardez… Au bout de 10 minutes d’aboiements (au lieu de 15 secondes, quelques temps auparavant), alors votre toutou aura juste compris qu’il faut continuer à aboyer, et/ou japper plus fort pour bien se faire entendre, et remarquer !
Et là, bien sûr, c’est moche pour vous… 😉

Evoquons tout de même rapidement la possibilité que votre chien réclame votre attention, mais surtout votre intervention !
Par exemple s’il a besoin de faire pipi/caca, s’il est malade…
Bref, les aboiements dans la nuit peuvent aussi être fort utiles !

C’est lorsqu’ils deviennent incessants, ou quasi, que la situation se complique rapidement.

Le cas particulier du chiot qui pleure, gémit la nuit

Dans le cas du chiot qui pleure la nuit, ou qui aboie, là, nous sommes dans un cas bien particulier.
N’hésitez pas à découvrir notre article spécifiquement consacré à ce sujet.
Qu’un chiot couine, pleure, ou aboie la première nuit, ou les premières nuits, ceci est tout à fait normal !

Ce que dit la loi par rapport au chien qui aboie la nuit

Déjà, bien noter que la loi n’interdit pas aux chiens d’aboyer !
Et heureusement !
En revanche, notons tout de même la possibilité d’un trouble de voisinage dû aux aboiements, défini par le code de la santé publique (article R1336-5) :

 « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité. »

Cela, ça correspond parfaitement aux aboiements durant la journée.

Pour le chien qui aboie la nuit, les choses sont un peu plus sévères…
Puisqu’il peut alors s’agir d’un tapage nocturne. (article R623-2 du code pénal)

En cas d’aboiements vraiment intempestifs, constatés par la police municipale par exemple, ou par huissier, les risques encourus vont d’une amende jusqu’à la confiscation de votre animal de compagnie !

Même si, dans la plupart des cas, échanger entre voisins, permet de régler la situation… Et heureusement. 🙂



Pensez bien également à vous prémunir de frais de santé qui peuvent vite grimper, en cas de maladie ou accident, qui imposent quelques visites chez votre vétérinaire.

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