Des mois que vous l’attendiez.
Peut-être plus.
A moins que son adoption n’ait été concrétisée sur un coup de tête ? Un coup de coeur ? Ou de manière spontanée, rapide ?
Quoi qu’il en soit, vous y voilà.
Il va arriver. D’un instant à l’autre maintenant.
Le petit chiot tant attendu va faire sa grande arrivée chez vous. C’est pour aujourd’hui.
Il est temps d’aller le chercher.
D’ailleurs, il a déjà tout ce qu’il faut, pour être heureux dans sa nouvelle maison.
Un coin confortable pour dormir, bien sûr.
Une gamelle pour l’eau. Une pour les croquettes.
Des jouets. Des peluches. Des jouets qui font « pouic-pouic ».
Un collier ou un petit harnais. Une laisse.
Voilà.
Le petit ange à 4 pattes peut donc arriver sereinement.
Il est tellement attendu.
Déjà aimé.
Quasi déjà quasi chouchouté.
Mais, parfois…
Le rêve et la réalité ne coïncident pas.
L’ange et le démon, en revanche, peuvent facilement cohabiter. 😉
Et une vie rêvée, pleine de joie et de bonheurs à vivre au quotidien, peut laisser place à une vie parsemée d’embûches.
D’imprévus.
Qu’un joli petit ange à quatre pattes, devenu un véritable petit monstre, va vous faire vivre.
Alors, prêt(e) à découvrir l’envers du décor quand on accueille un chiot ?
ça commence juste en dessous.
Accueillir un chiot : des nuits blanches à prévoir
Le 1er gros changement que vous allez vivre, immédiatement après l’arrivée de votre petite boule de poils ?
Ce sont les nuits.
Vous êtes gros dormeur, ou grosse dormeuse ?
Eh bien, ça, vous pouvez oublier !
Du moins, pour le moment.
Car votre chiot, lui, aura son propre rythme. Sans doute bien différent du vôtre.
En tout cas, pas soumis aux mêmes impératifs.
Aux mêmes règles.
« Il faut se coucher tôt, il y a école demain ! »
« Il faut aller se coucher tôt, il y a travail demain ! ».
Le chiot, lui, ne connait pas tout ça !
Et ça ne l’intéresse pas de le connaître.
Ses besoins à lui ?
Manger, boire, faire pipi, faire popo. Dormir. Jouer. Ne pas avoir trop peur. Gémir. Pleurer. Ne pas être tout seul
Et d’autres réjouissances, pour vous.
Une belle nuit de 8heures, au calme ?
Ce ne sera plus pour tout de suite.
Car il faudra vous coucher plus tard. Vous levez plus tôt.
Sans doute au cours de la nuit aussi.
Sinon, accepter volontiers de découvrir les jolis trésors que votre petit canidé vous aura offerts durant la nuit.
Il faudra aussi prévoir ce que vous ferez pour éviter ses pleurs.
Car la première nuit dans une nouvelle maison, pour un chiot, c’est forcément stressant.
Très stressant.
Alors il risque fort de pleurer. Gémir.
Il y a encore tout juste quelques heures, il était dans la seule maison connue pour lui.
Avec sa maman. Peut-être encore des frères et soeurs.
Et là, il est seul, dans un lieu qu’il ne connait pas. Avec des gens qu’il ne connait pas encore.
Comment pourrait-il se sentir autrement que stressé ?
Pipis et popos à la maison
Bien sûr, préparez-vous aussi à cela.
Des « accidents » chez vous.
Des pipis.
Des popos.
Potentiellement de partout.
Sur le carrelage, bien sûr. Là, encore, c’est cool.
Mais aussi, sur le plancher, si vous avez.
Sur des tapis aussi, bien sûr. Neufs, vieux, de valeur… Tout cela n’a aucun sens pour le chiot. Il fera à l’instant concerné. A l’endroit concerné.
Moquette également, bien entendu.
D’ailleurs, pour nettoyer ces jolies offrandes de la part de votre tout jeune canidé, oubliez l’eau de Javel. Qui a tendance à attirer les canidés, justement.
Privilégiez tout simplement du vinaigre blanc.
Ou des produits à base d’enzymes.
Pour éviter d’autres erreurs dans l’apprentissage de la propreté chez votre chiot, vous pouvez aussi découvrir cet article.
Accueil du chiot… ça va piquer !
Après les nuits blanches et les cadeaux de votre chiot, laissés, entre autres, la nuit, vous allez découvrir une autre joie des jeunes canidés.
Et là, ça va piquer.
ça va vous piquer.
Car avec leurs jolies petites dents, bien acérées, en mode « Dracula », votre tout jeune toutou risque fort de vous piquer légèrement les mains, les pieds, les bas de pantalon, lorsqu’il vous mordillera.
Parce que oui, c’est évident. Un chiot, ça mordille !
C’est comme ça.
Bien évidemment, selon l’éducation qu’on met en place, ou pas, ce « problème » perdure. Ou pas !
Le 1er bon réflexe à avoir ?
C’est de bien garder en tête qu’un chiot a besoin de mordiller, mastiquer, mâchouiller.
Si vous ignorez cela, vous vous exposez alors à de jolies surprises.
Le 2ème bon réflexe ?
C’est donc de ne pas vouloir lutter contre ça. Mais au contraire, donner à votre chiot de quoi assouvir son gros besoin, naturel, de mâchouiller. De se faire les dents.
Et idéalement donc ?
Avec autre chose que vos chaussures, vos pieds de meubles, vos télécommandes…
Quoi donner à votre petit toutou, pour qu’il s’occupe au mieux les mâchoires ?
Des friandises de mastication, saines et naturelles, c’est pas mal ça, non ?
Un site quasi parfait pour cela ?
Canigourmand !
Vous y trouverez un choix pléthorique.
Le tout, à des prix très concurrentiels, pour cette qualité de produits.
Attention, il s’agit de friandises de mastication, et de récompense, naturelles.
Vous risquez donc fort d’être surpris(e) par les produits que vous allez trouver !
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Un chiot qui arrive ? Une tornade. Une boule d’énergie. Inépuisable.
Mais épuisante.
Quand on n’a encore jamais accueilli de chiot, on ne peut pas imaginer cela.
Et quand on a eu un chien, ou plusieurs, mais qui sont maintenant âgés, ou plusieurs années auparavant, alors on a généralement oublié.
Oublié quoi ?
Que les chiots peuvent être de véritables tornades !
Des boules d’énergie.
Quasi infatigables.
Créatifs.
Pour s’occuper, bien sûr. Et s’occuper la gueule notamment, étant donné leur grand besoin de mâchouiller.
Et bien évidemment, comme vous pouvez vous en douter, leur créativité et la nôtre, en tant que maîtres, ne sont pas vraiment accordables… 😉
Donc, il faudra l’occuper, votre petite boule de poils.
Sinon ? Eh bien, il s’occupera tout seul.
Alors, c’est super si c’est fait avec des jouets, objets que vous aviez justement prévus.
Et c’est, comment dire… « Moins bien » si c’est davantage « improvisé » de la part du loulou.
Ce qui arrive bien souvent. 😉
Pour l’occuper, il ne s’agira pas seulement de le « sortir ».
D’autant plus que, eu égard au petit âge du loulou, les sorties, dans un 1er temps, ne pourront pas durer des heures.
Il vous faudra donc l’occuper, avec divers jeux, à la maison.
Vous pourrez en inventer, ou en trouver beaucoup.
Il y a aussi, de nos jours, beaucoup de jouets intelligents ou stimulants pour les chiens, et chiots.
Vous en trouverez d’ailleurs quelques-uns dans notre boutique.
Bien sûr, il faudra aussi tout faire pour réussir au mieux une période fort importante pour votre chiot.
Sa socialisation.
Et donc ?
Prévoir de lui faire découvrir un maximum de situations. Même si elles ne faisaient pas partie, avant, de votre quotidien.
Comme ?
Aller au marché.
Aller, de temps en temps, à proximité des écoles, lors de la sortie des élèves, pour habituer votre chiot aux enfants.
Aller vous balader en ville.
Aller à la campagne voir des animaux.
Bref, faire vivre un maximum de situations, variées, à votre petit canidé.
Le tout ?
Le plus progressivement, et positivement possible.
Si vous ne prêtez pas garde à la socialisation de votre chiot ?
Vous prenez le risque de lui faire vivre de gros troubles de comportement. Pour les 10 à 15 ans qui viennent.
Tout simplement.
Bien sûr, il faudra aussi qu’il côtoie régulièrement des congénères.
Les coûts cachés de l’accueil d’un chiot
En adoptant un chiot, ce ne sont pas que vos mains, ou pieds, qui vont picoter, à cause des mordillements.
Mais, au niveau budget, ça va piquer aussi.
Nourriture bien sûr,
équipements divers (corbeille, laisse, collier…)
jouets, peluches,
friandises,
soins obligatoires (vermifuges, antiparasitaires, vaccins…).
Sans parler des frais vétérinaires supplémentaires, qui peuvent exploser en cas de soucis.
Un moyen de réduire ces coûts ?
Vous renseigner sur une mutuelle santé pour votre chiot.
Afin de voir si cela vous semble intéressant, ou non.
C’est très subjectif comme sujet.
Chacun y voit un intérêt, ou pas.
Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous suggérer de prendre quelques instants pour utiliser notre comparateur d’assurances en ligne, juste ci-dessous.
Ultra simple et rapide.
Et bien sûr, 100% gratuit.
Il vous permettra d’avoir les meilleures propositions de mutuelles pour chiens et chats.
Vous pourrez alors, une fois ces infos recueillies, voir si cela vous intéresse, ou pas.
Accueillir un chiot… Un engagement à long terme
Ah, un autre élément, très important à prendre en compte, avant même de valider votre décision d’accueillir, ou non, votre petite boule de poils…
Est-ce que vous êtes à l’aise avec l’engagement ? 😉
Car prendre un chiot, c’est un peu comme dire “pour le meilleur et pour le pire,” mais avec une boule de poils à quatre pattes.
Et pour, a priori, 10 ou 15 ans.
Bien sûr, parfois, l’adéquation « humain/chien » ne fonctionne pas.
Et dans ce cas, si tout le monde est malheureux, autant que le loulou rejoigne une autre famille.
Cela se fait de temps en temps.
Pas besoin de dramatiser ou culpabiliser si tout le monde est mieux après.
Mais, évidemment, cela n’est pas l’idée de départ.
Et accueillir un chiot ne doit pas être pris à la légère.
Ni répondre à un caprice, de qui que ce soit.
C’est une décision importante. Très importante.
Qui va vous changer la vie, le quotidien.
Et qui demandera un réel engagement de votre part.
Sur plein de niveaux différents.
Temps, bien sûr.
Financier, évidemment.
Social aussi, il vous faudra sortir votre loulou, peut-être le faire garder…
Au niveau organisation aussi, bien évidemment.
Vacances, voyages, déplacements… Tout ceci sera aussi fortement impacté par la présence d’un loulou à la maison.
Bien sûr, plein d’options existent.
Les vacances avec son toutou.
Ou le faire garder par la famille.
Les amis.
Une pension.
Bref, beaucoup de choses possibles.
Le tout ? En essayant d’optimiser le bien-être du canidé, votre budget, votre quotidien.
Et si votre quotidien ne se prête pas à un chien, et à ses besoins ?
Eh bien… Soit vous ne prenez pas de toutou. C’est malheureux, mais c’est comme ça.
Soit vous prévoyez des solutions pour lui.
Pour que le quotidien soit satisfaisant pour lui, et le rende heureux.
Un ou une nounou qui vient le voir, le sortir durant vos absences dans la journée.
Quelqu’un de la famille qui l’accueille régulièrement, pour vous dépanner.
Un ou une super dog sitter.
Bref, à vous de voir comment vous organiser au mieux pour rendre votre futur chien le plus heureux possible.
La patience et la récompense
Allez, terminons tout de même, par un côté plus sympa, et tout à fait vrai, concernant l’accueil de votre futur chiot. 😉
Partager son quotidien avec un chien, franchement ? C’est topissime.
Je crois que, personnellement, je ne pourrai plus m’en passer maintenant.
C’est une telle compagnie.
Une telle présence.
Vous créez un lien unique et fort avec votre chien.
Je souhaite à tout le monde de vivre cela.
Sincèrement.
Mais cela n’est possible, bien souvent, qu’à une seule condition.
Que le toutou ait été bien éduqué !
Sinon ?
Cette belle aventure peut rapidement devenir un véritable enfer.
Avec un chien qui devient une pile électrique.
Toujours surexcité.
Qui saute sur tout le monde. Que tous les invités redoutent désormais, avec les poils, la bave qu’il laisse. Sans parler des risques de chutes qu’il fait courir à tout le monde.
C’est aussi un chien qu’on ne peut jamais détacher lors de ses balades, sans quoi, on n’est pas prêt de le voir revenir !
Du coup ? Un canidé qui ne se dépense pas assez !
On en remet alors une couche sur l’aspect « pile électrique ».
Mais aussi des balades pendant lesquelles vous vous faites littéralement tracter.
Hyper désagréable ! Et dangereux !
Bref, un chien éduqué, c’est top.
Un chien non éduqué, franchement, c’est la misère. Et ça gâche tout.
Ce n’est pas de la faute du loulou, bien sûr.
Mais de l’humain.
Toujours.
Alors, ce que devrait aussi vous permettre d’apprendre, ou de développer davantage, l’arrivée de votre chiot ?
Ce sont les bases de l’éducation canine, à acquérir.
Et aussi, développer, peut-être davantage qu’actuellement, patience et rigueur pour vous.
Et cela ? ça vous servira aussi dans beaucoup d’autres contextes de vie !
Alors, on dit merci à qui ?
Eh bien à votre canidé, bien sûr !