Des chutes de poils au niveau des coudes. Des 2 côtés.
Des poils ternes. Moches, secs.
Un sous-poil quasi disparu.
Une sorte de léthargie.
Des muscles affaiblis, une baisse de tonus musculaire.
Voilà quelques symptômes qu’a connu Manhattan, mon Golden Retriever, quand il a été atteint d’hypothyroïdie.
Bien loin de penser à cela, je le trouvais juste un peu « mou » du fait de son âge.
10 ans.
Sans parler du vétérinaire, qui avait loupé ce diagnostic d’hypothyroïdie donc.
Et de lymphome.
Pour tout savoir sur ce problème de thyroïde, il vous suffit de découvrir cet article.
Belle lecture.
Comprendre l’hypothyroïdie chez le chien
De quoi s’agit-il, concrètement ?
Eh bien, l’hypothyroïdie est un trouble endocrinien, qui peut avoir un impact bien significatif sur la santé globale de nos chiens.
En fait, cela correspond à une insuffisance de production d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde, située dans le cou de nos canidés.
Ces hormones, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), jouent un rôle crucial dans la régulation du métabolisme de l’organisme.
Elles contrôlent la vitesse à laquelle les cellules de votre loulou fonctionnent.
Comme chez nous, humains, la thyroïde est donc ultra importante chez votre canis lupus familiaris !
Elle agit, en quelques sortes, comme un véritable thermostat pour le corps.
Elle influence de nombreux systèmes.
Le métabolisme, la température corporelle, la croissance et même le comportement.
Lorsque la thyroïde ne fonctionne pas correctement, cela peut entraîner une série de symptômes et de problèmes de santé.
Des races prédisposées ?
Bien que l’hypothyroïdie puisse affecter n’importe quelle race de chien, certaines sont plus prédisposées que d’autres.
Les races de grande taille, telles que le Golden Retriever justement, le Doberman, le Labrador Retriever, ou le Cocker Spaniel, sont souvent plus sujettes à développer cette condition.
Même si, et cela est bien à garder en tête, l’hypothyroïdie peut toucher n’importe quel chien, quelle que soit sa race.
Symptômes et Signes Cliniques
La difficulté du diagnostic vient du fait que les signes cliniques de cette maladie peuvent varier.
Mais il existe des symptômes courants à surveiller.
Description des symptômes courants de l’hypothyroïdie :
Prise de poids non expliqué :
L’un des signes les plus évidents de l’hypothyroïdie est la prise de poids inexpliquée, malgré une alimentation normale, ou du moins inchangée.
Les chiens atteints ont tendance à devenir en surpoids ou obèses. (Rien de tout cela pour Manhattan, à l’époque).
Léthargie et faiblesse :
Les canidés hypothyroïdiens peuvent sembler moins actifs, fatigués et avoir moins d’énergie.
Ils peuvent également montrer de la faiblesse musculaire.
Personnellement, j’étais complètement passé à côté, à cause de cela, je pense !
Je voyais bien que Manhattan était un peu moins vif qu’avant, et avait perdu un peu de muscles.
Mais j’avais attribué cela à l’âge, tout simplement (plus de 10 ans, le pépère).
Peau et pelage anormaux :
La peau devient souvent sèche, squameuse et sujette aux infections.
Le pelage devient terne, se raréfie et peut chuter excessivement.
Le vétérinaire qui a complètement loupé ce diagnostic pour Manhattan m’avait prescrit des shampoings à faire régulièrement, pour éviter les squames !
Et rendre le poil plus épais.
Bravo à lui.
Intolérance au froid :
Les chiens hypothyroïdiens sont sensibles au froid et peuvent frissonner ou rechercher des endroits chauds pour se reposer.
D’autres signes sont à prendre en considération :
Ralentissement du métabolisme :
L’hypothyroïdie ralentit le métabolisme, ce qui peut entraîner une constipation, une bradycardie (rythme cardiaque lent), et une réduction de la température corporelle.
Changements de comportement :
Les canidés atteints peuvent devenir apathiques, déprimés ou anxieux.
Ils peuvent également présenter des changements dans leur comportement alimentaire.
D’autres éléments, plus subtils, peuvent vous alerter.
Perte de poils symétrique :
L’hypothyroïdie peut provoquer une perte de poils symétrique, notamment autour du cou, du dos des cuisses et de la base de la queue.
Un sous-poil moins fourni, ce qui était le cas de Manhattan, par exemple.
Infections fréquentes de l’oreille ou de la peau :
Les chiens hypothyroïdiens ont souvent une peau plus vulnérable aux infections bactériennes et fongiques.
Même si beaucoup d’autres éléments peuvent expliquer des otites à répétition, évidemment.
Problèmes de fertilité :
Les chiennes peuvent avoir des cycles menstruels irréguliers, et les mâles peuvent présenter une diminution de la libido.
Causes de l’Hypothyroïdie chez les Chiens
Facteurs génétiques et prédisposition raciale :
L’hypothyroïdie a une composante génétique importante.
Comme nous l’avons vu plus haut, certaines races canines sont plus prédisposées à cette maladie.
Cela ne signifie pas que les autres races sont à l’abri.
Tout canidé peut être atteint d’hypothyroïdie.
Les maladies auto-immunes liées à la thyroïde :
Dans de nombreux cas, l’hypothyroïdie chez les chiens est le résultat d’une maladie auto-immune appelée thyroïdite lymphocytaire.
Cela provoque une inflammation de la thyroïde et peut entraîner une destruction progressive des cellules thyroïdiennes.
À mesure que la glande thyroïde devient moins fonctionnelle, l’hypothyroïdie se développe.
Impact de l’alimentation et de l’environnement :
L’alimentation et l’environnement peuvent également jouer un rôle dans le développement de l’hypothyroïdie.
Certains chiens peuvent être exposés à des substances toxiques qui nuisent à la glande thyroïde.
De plus, une alimentation inadéquate, notamment une carence en iode, peut affecter la fonction thyroïdienne.
Tout comme chez nous !
Notez bien que l’hypothyroïdie peut se développer lentement au fil du temps, ce qui rend la détection précoce encore plus cruciale.
Si vous avez un chien prédisposé à cette maladie ou si vous suspectez des symptômes d’hypothyroïdie, consultez votre vétérinaire pour un diagnostic précis.
Il ou elle pourra, probablement, faire un dépistage directement, s’il possède le matériel nécessaire.
L’heure du diagnostic
Bien évidemment, plus tôt vous aurez confirmation d’un problème de thyroïde chez votre canidé, et plus tôt vous pourrez démarrer un traitement.
D’autant plus que les symptômes peuvent rapidement disparaître, alors ne pas hésiter à aller consulter et demander l’avis de votre veto !
Le diagnostic de l’hypothyroïdie repose généralement sur des tests sanguins spécifiques qui mesurent les niveaux d’hormones thyroïdiennes.
Plus particulièrement, la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3) (pas toujours pour la T3).
Un faible niveau de ces hormones dans le sang indique une hypothyroïdie.
On demande aussi, généralement, le dosage de la thyréostimuline (TSH) qui est produit par l’hypophyse et stimule la thyroïde.
Là, il faut avoir un taux le plus bas possible.
Ces dosages sont importants, car beaucoup de symptômes qui auraient pu vous pousser à une consultation (perte de poils, pris de poids, léthargie…) peuvent aussi être dus à de nombreuses autres pathologies !
Hypothyroïdie canine : traitement et prise en charge
Une fois le diagnostic établi, place au traitement !
Et là, normalement, vous verrez des résultats assez nets, et assez rapides.
En tout cas, cela avait été mon cas pour Manhattan !
En quelques semaines, je suis passé d’un chien « papi » à quasi un « chiot » ! 😉
Beaucoup plus en forme, plus vif…
Bref, presque…Pénible ! ;-))))))
Mais un vrai bonheur de le voir, de nouveau, si bien dans ses poils. 🙂
Le traitement principal de l’hypothyroïdie consiste en la supplémentation hormonale.
Comme chez nous.
Généralement, on donne aux toutous concernés une hormone thyroïdienne synthétique, la lévothyroxine, par voie orale.
(cf. le fameux Levothyrox, et le scandale associé, il y a quelques années).
Cette hormone compense le manque de production thyroïdienne et aide à réguler le métabolisme de l’animal.
En plus des médicaments, l’alimentation joue un rôle crucial dans la prise en charge de l’hypothyroïdie.
Un régime équilibré, de haute qualité et adapté aux besoins spécifiques du chien est essentiel pour maintenir un poids corporel sain et soutenir la fonction thyroïdienne.
Si ce sujet vous intéresse, je ne peux alors que vous suggérer de vous pencher sérieusement sur le choix de la ration quotidienne donnée à votre toutou.
Croquettes, ration ménagère, barf…
Pour ma part, je suis adepte de la ration ménagère, que je préfère de loin aux croquettes.
Mais en version « toute prête », pour que cela reste pratique au quotidien.
Et tout simplement possible. Du moins pour moi.
La marque que je préfère ? Et conseille bien volontiers ?
Elmut, sans aucune hésitation !
Regardez la composition, et vous comprendrez pourquoi on ne peut que conseiller cette marque.
C’est celle que je donne à Necko.
Mais cela a un coût, certain coût.
On peut le réduire en gardant 50% de croquettes, par exemple.
Ce qui laisse une ration quotidienne de très bonne qualité.
A défaut, sur le même système, il y a « Dog Chef ». Plus connue, et moins qualitative qu’Elmut.
Mais qui reste un bon choix.
Vous pouvez profiter de 30% de réduction sur votre dose d’essai, avec le code : MAK5781
A défaut, essayez au moins d’opter pour 50% de la ration avec une bonne marque de pâtée (en boîte, donc).
Cela fait toujours une partie de la gamelle en version plus « humide » que 100% croquettes.
Suivi médical et ajustement des médicaments :
Après le début du traitement, comme pour nous, il est essentiel de suivre régulièrement votre chien chez le vétérinaire pour surveiller sa réponse à la lévothyroxine.
Des ajustements de la posologie peuvent être nécessaires pour garantir que les niveaux hormonaux sont correctement équilibrés.
Votre vétérinaire effectuera des analyses sanguines périodiques pour évaluer l’efficacité du traitement.
Si le traitement est bien adapté, vous devriez rapidement, tout comme moi avec Manhattan à l’époque, rapidement voir une jolie amélioration pour votre canidé.
En tout cas, c’est tout le malheur que je vous souhaite ! 🙂
Un dernier conseil… Important
Pensez aussi, si vous le souhaitez, à anticiper un maximum les frais de santé pour votre chien.
Accident, maladie, et ce sont des frais vétérinaires qui explosent !
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Y compris, d’ailleurs, si vous avez déjà une assurance.
Rien de tel pour comparer et vérifier si la vôtre est concurrentielle.
Et cela ne vous prendra que quelques minutes, à peine.