Dysplasie du Coude chez le Chien : Comprendre, Prévenir et Agir

Il y a quelques années encore, on n’entendait pratiquement pas parler de ce problème articulaire chez nos toutous.
Etait-il moins courant ?
Plus caché ?
La seule dysplasie dont on entendait parler était celle de la hanche.

Mais la dysplasie du coude fait désormais partie des éléments indispensables à vérifier, quand on s’apprête à accueillir un futur chiot, notamment.
Certaines races sont plus prédisposées que d’autres.
Les clubs officiels demandent alors aux éleveurs une sélection rigoureuse des géniteurs, pour lutter contre la composante génétique de la dysplasie du coude.

Mais attention…
Car cette pathologie ne concerne pas uniquement les races canines pour lesquelles on en entend le plus parler !
Cela dépend aussi de l’émergence, ou non, de la race.
De son développement.
De sa « mode », ou non.
Du caractère sérieux, ou moins, du club officiel.

Je me souviens, par exemple, lorsque je passais l’ACACED, d’une éleveuse d’une race relativement à la mode, qui disait que celle-ci était bel et bien touchée par la dysplasie du coude.
Mais pour autant, cela ne savait pas tant que cela.
Tout simplement car, à ce jour, le dépistage systématique n’avait pas du tout été imposé.

Alors, un conseil avant d’adopter votre chiot… Choisissez bien l’éleveur.
Même si ce ne sera, malheureusement, pas gage de tranquillité à 100% vis à vis de la dysplasie du coude.

En attendant ?
Vous pouvez prendre quelques minutes pour lire cet article. Et découvrir l’essentiel à connaître sur ce trouble articulaire canin.

Belle lecture à vous !

Définition et symptômes de la dysplasie du coude

La dysplasie du coude chez le chien, c’est quoi ?


En fait, c’est un peu comme un puzzle mal assemblé dans l’articulation du coude de votre toutou.
En d’autres termes, les pièces ne s’emboîtent pas comme elles le devraient.
Et cela affecte les articulations du coude de nos amis canins.
Derrière le terme « dysplasie du coude chez le chien », se cachent en réalité 4 affections différentes.

Chacune présente ses particularités :

l’ostéochondrite dissécante (OCD),
la non-union du processus anconé (NUPA),
la fragmentation du processus coronoïde (FPCM),
et l’incongruence du coude.


L’ostéochondrite dissécante (OCD) :
Cette forme de dysplasie du coude se caractérise par une altération de la surface articulaire du coude.
Des morceaux d’os et de cartilage se détachent, provoquant douleur et inconfort.


La non-union du processus anconé (NUPA) :
Ici, le processus anconé, une composante de l’articulation du coude, ne se développe pas correctement, ce qui provoque une instabilité articulaire.


La fragmentation du processus coronoïde (FPCM) :
Dans ce cas, des morceaux d’os se détachent et flottent dans l’articulation du coude, à l’origine de  douleur et inflammation.


L’incongruence du coude :
Cette forme de dysplasie se caractérise par des composants de l’articulation qui ne s’emboîtent pas correctement, conduisant à une usure anormale.


Symptômes et signes


Voici une liste des symptômes courants à surveiller :

  • Boiterie :
    votre toutou peut boiter, particulièrement après une activité physique.
  • Raideur articulaire :
    Il peut montrer de la difficulté à plier ou étendre son coude.
  • Douleur :
    si votre toutou gémit ou semble inconfortable, c’est un signal à ne pas ignorer.
  • Diminution de l’activité :
    une réduction soudaine de l’énergie de votre toutou peut indiquer un problème.
  • Atrophie musculaire :
    les muscles de la patte affectée peuvent commencer à diminuer en taille.

Les causes possibles de la dysplasie du coude chez le chien

La dysplasie du coude peut toucher tout chien.
Parmi les facteurs facilitants, on trouve la génétique, la croissance rapide, et parfois même des blessures antérieures.
La génétique joue un rôle significatif dans la prédisposition à la dysplasie du coude.
Certaines races sont, en effet, plus susceptibles de la développer, en raison de leur héritage génétique.
Par exemple, les races de grande taille telles que le Labrador Retriever, le Golden Retriever, le Rottweiler, le Bouvier Bernois, et le Dogue de Bordeaux.

D’ailleurs, les dépistages se font, désormais, régulièrement, dans les élevages, pour les races concernées.

Avec une petite retenue, ou un peu de recul à avoir sur ce type de dépistage.
Malheureusement, il ne sera pas source de garantie.
Puisque, notamment, d’autres facteurs vont entrer en jeu, tout comme dans la dysplasie de la hanche, pour l’apparition, ou non, de symptômes.
Et une radio, saine, ou non, des parents reproducteurs n’est pas gage de la même radio, pour votre futur chien.

Un exemple concret ?
A l’époque où j’ai eu Manhattan, mon Golden, on ne parlait pas vraiment de la dysplasie du coude. Mais de la hanche, celle-ci, bien sûr.
Mais il y a peu, ma soeur a, elle-aussi, adopté une petite Golden.
Dans un super élevage.
Le père de la chienne ?
Dysplasie 1 du coude.
Et pourtant, tous ses aïeux, sur plusieurs générations, donc, étaient tous négatifs !
Pourquoi ce chien là, le père, avait-il une radio moins parfaite que ses ancêtres ?
Mystère !

Et surtout, présentait-il le moindre signe ?
Bien sûr que non !

Donc, les radions et les dépistages sont importants et primordiaux, c’est évident.
Mais entre une radio, et des signes cliniques réels chez le chien (tout comme chez l’homme, d’ailleurs !), il peut y avoir, tout un fossé.
D’où, aussi, la difficulté pour éradiquer complètement ce genre de problèmes physiques chez nos amis à quatre pattes.

Un autre « souci » ?
C’est que, bien évidemment, la seule génétique n’explique pas tout.

La croissance rapide est un autre facteur de risque.
Et très important.
Les chiots qui grandissent rapidement peuvent développer des anomalies articulaires, y compris la dysplasie du coude.
Une alimentation équilibrée et un contrôle de la croissance pendant la période de croissance peuvent contribuer à réduire ce risque.


Enfin, des blessures antérieures, notamment des traumatismes articulaires ou des blessures liées à l’exercice excessif, peuvent également être des déclencheurs potentiels de la dysplasie du coude.


Point important à noter :
Les chiens de races plus petites ne sont pour autant pas épargnés par la dysplasie du coude.
Les croisements et les races mixtes peuvent également être touchés.

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Diagnostic de la dysplasie du coude


Évaluation clinique


Commençons par le commencement…
En cas de douleur, boîterie, ou tout autre signe préoccupant pour votre loulou, la première démarche repose sur une évaluation clinique, approfondie, de la part de votre vétérinaire.

Il ou elle prendra un moment pour examiner avec attention l’articulation, en cherchant des signes de douleur, de raideur ou de boiterie.

Puis, bien sûr, viendront d’autres examens, si nécessaire.

Examens complémentaires


Pour obtenir un diagnostic complet et fiable, les vétérinaires peuvent utiliser une variété d’examens complémentaires.

Parmi ceux-ci :

Les radiographies, bien sûr.
Elles permettent de visualiser l’intérieur de l’articulation et de repérer d’éventuelles anomalies osseuses ou cartilagineuses.
Les radiographies peuvent aider à déterminer le type de dysplasie du coude et son stade de développement.
Mais la radio n’est pas toujours suffisante pour affiner le diagnostic de dysplasie.


Le scanner (ou tomodensitométrie) est alors une option précieuse.
Il offre une vue tridimensionnelle détaillée de l’articulation, permettant une meilleure visualisation des structures internes.
 Cette technologie avancée peut être particulièrement utile pour évaluer la gravité de la dysplasie et planifier une intervention chirurgicale, le cas échéant.


Enfin, à noter qu’un autre examen est souvent préconisé en cas de dysplasie du coude.
Il s’agit de l’arthroscopie.
C’est une procédure qui permet une visualisation directe de l’articulation à l’aide d’une petite caméra. Souvent associée à des examens de laboratoire pour évaluer l’inflammation et la dégénérescence articulaire, peuvent également être nécessaires.

Les options de traitement de la dysplasie du coude chez le chien


Il existe plusieurs options de traitement pour aider à améliorer la qualité de vie des canidés atteints de dysplasie du coude.

Voici les principales :


Médicaments et thérapies physiques :
Un « traitement » possible de la dysplasie du coude consiste en l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires et de suppléments, tels que des chondroprotecteurs.
Ces médicaments visent à réduire l’inflammation articulaire et à soulager la douleur.
La physiothérapie et la rééducation peuvent jouer un rôle crucial.
Des exercices spécifiques peuvent aider à renforcer les muscles autour de l’articulation du coude, améliorant ainsi la stabilité.


Gestion de la douleur :
La douleur est l’un des symptômes les plus préoccupants de la dysplasie du coude.
Les vétérinaires peuvent prescrire des analgésiques pour soulager la douleur et améliorer le confort de votre toutou.
Une gestion appropriée de la douleur est essentielle pour maintenir la qualité de vie de votre animal.


La chirurgie :

Dans certains cas, la chirurgie peut être nécessaire pour rétablir la fonction articulaire et soulager la douleur.
Il existe plusieurs types de chirurgies disponibles, chacune ayant ses avantages et inconvénients.


Le choix de la chirurgie dépendra de la forme et de la gravité de la dysplasie du coude chez votre chien.

La chirurgie peut offrir un soulagement significatif de la douleur et une amélioration de la mobilité.
Mais elle nécessite, bien évidemment, également une période de récupération et des soins post-opératoires attentifs.

Le choix entre les approches « conservatrices » (médicaments, rééducation…) et la chirurgie dépendra de nombreux facteurs. En particulier, la gravité de la dysplasie, l’âge de votre chien, et votre capacité à gérer les soins post-opératoires.
Votre vétérinaire vous guidera dans le choix du meilleur traitement pour votre compagnon à quatre pattes.

Des mesures de prévention et soins continus


La prévention commence dès le plus jeune âge de votre canidé.

Évitez de suralimenter votre chiot pour éviter une croissance rapide, ce qui pourrait augmenter le risque de dysplasie.
Également, évitez les activités excessivement stressantes pour les articulations en phase de croissance, comme les sauts répétitifs.
Les courses brutales, avec beaucoup de changements de direction, par exemple.

Pour les chiots, on donne régulièrement l’alimentation préconisée par les éleveurs.
Assurez-vous vraiment de sa bonne qualité.
A défaut, n’hésitez pas à en changer.

Bien que l’habitude soit souvent des croquettes pour des chiots, n’hésitez pas à vous intéresser à une alimentation type « ration ménagère ».
Ou peut-être une fois votre chien devenu adulte, si vous préférez.

Pour ma part, je me suis bien penché sur la question, et ma préférence, sans aucune hésitation, va à la marque « Elmut ».
La composition et les recettes sont tout simplement top.
Bien sûr, cela a un coût.
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Une alternative ?
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Des suppléments tels que des chondroprotecteurs peuvent également être envisagés, sous la recommandation de votre vétérinaire.

L’exercice modéré est bénéfique pour le maintien de la mobilité, mais il est essentiel d’éviter une surcharge excessive sur les articulations, en particulier chez les races prédisposées.

D’autres soins sont également à envisager.
Physiothérapie, laser, ostéopathie…

Pensez aussi, bien évidemment, à contrôler strictement le poids de votre toutou.
Un excès pondéral ne pourra qu’avoir des conséquences néfastes pour sa dysplasie.
Et sa santé globale !

Un dernier mot… Important !

En cas de dysplasie, ou de problèmes de santé plus généraux, les frais vétérinaires peuvent grimper en flèche.
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Comparadise

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