Education du chiot : les 3 idées reçues à exclure !

Concernant l’éducation canine, et plus particulièrement l’éducation des chiots , il persiste encore, de nos jours, de nombreuses idées reçues.

Je vous propose d’en examiner quelques-unes dans cet article !

Belle lecture !

Idée reçue #1 : attendre que son chiot soit grand !

Eh oui ! Cela paraît pourtant bien paradoxal !

Etant donné que de nombreux maîtres et maîtresses de chien pensent, justement, qu’on ne peut plus éduquer un canidé déjà adulte. Du moins, que son dressage sera beaucoup plus délicat.
Mais malgré cette idée, beaucoup pensent encore qu’il faut attendre que son jeune toutou ait un peu grandi, pour débuter son éducation.

En réalité ?
Evidemment que non !

Et d’ailleurs, si vous prenez votre chiot dans un élevage, l’éleveur aura sans doute déjà initié l’apprentissage de la propreté.

Les chiots peuvent commencer à apprendre au bout de quelques semaines déjà !
Donc complètement inutile d’attendre, pour débuter, ou peaufiner, son éducation.


Par quoi allez-vous pouvoir débuter les apprentissages ?

Par la propreté bien sûr !

Mais cela, évidemment, étant donné les légers « désagréments » potentiels, tout le monde a, généralement, bien conscience de la nécessité de cet apprentissage-ci ! 😉


Bien sûr, vous pourrez aussi, très rapidement, initier l’éducation sur les commandes classiques : assis, debout, couché, reste…

De manière ludique, agréable pour le chiot.
Avec l’utilisation de beaucoup de récompenses (par exemple friandises, jeux), et de leurres, pour éviter toute contrainte inutile.

L’utilisation du clicker peut être une très belle idée.


Egalement, bien évidemment, il faudra débuter le travail du rappel.
Fondamental !

Il est vraiment important, qu’à terme, votre canidé revienne parfaitement quand vous le rappelez. Cela vous permettra de le détacher (dans les endroits autorisés), afin qu’il puisse profiter au maximum de ses promenades. En étant en parfaite sécurité.
Pour le rappel, on peut démarrer, avec un chiot très jeune, avec des petits jeux de cache-cache par exemple, afin qu’il soit content de revenir vers son maître.

Toujours associer le retour vers son « humain » à quelque chose d’extrêmement positif pour le chiot !


Très tôt aussi, il y a aura un vrai travail à faire sur la gestion des émotions du jeune toutou.
Et cela est même beaucoup plus important que les ordres classiques à lui apprendre.
Lui apprendre à gérer la frustration, à favoriser le calme, à ne pas trop s’exciter.
Bref, un vrai travail à réaliser sur tous ces éléments !

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Idée reçue # 2 : l’éducation canine positive, ce n’est que pour les chiens cools !

On entend encore régulièrement ce genre de phrases…
Evidemment, surtout de la part des adeptes de l’approche traditionnelle (qui peut être tout à fait correcte d’ailleurs).
Et parfois, dans certains clubs.

La légende voudrait donc que l’éducation positive soit une méthode réservée aux chiens de « mamie », aux toutous cools et obéissants par nature.
Ou alors, évidemment, aux canidés ne fonctionnant qu’à la nourriture comme récompense !
Tandis que, pour les chiens à « fort caractère », alors là, il faudrait se montrer plus viril. Sortir les muscles et montrer qui est le patron.
Enfin, pardon, le « chef de meute ».


Et d’après la même fausse idée reçue, rééduquer un chien (agressif par exemple, ou réactif) ne pourrait, non plus, pas se faire via l’approche positive. Mais beaucoup plus facilement avec des moyens coercitifs, type collier étrangleur.

La réalité ?
C’est que l’éducation canine positive (ou tout simplement moderne, bienveillante) peut être utilisée pour n’importe quels types de chiens ! Et chiots donc.
Et y compris pour de la rééducation, bien évidemment.

Mais l’approche est nettement moins spectaculaire. On ne part pas dans la confrontation avec le chien. On ne fait pas de videos « viriles » dans lesquelles on « mate » le canidé…
Bref, l’approche est différente. La conception du chien, et de la relation à créer avec lui, également.
En revanche, il est tout à fait vrai que rééduquer un chien agressif, par exemple, avec une méthode douce, sera sans doute plus long qu’avec l’approche traditionnelle.
Mais tout est une question de choix par rapport à son chien, de temps. Bref, de ce que l’on souhaite vivre avec son canidé.

Et d’ailleurs, si vous avez un chiot, ou même un chien déjà adulte, et que vous faites appel à un éducateur comportementaliste, ou allez en club ou à l’école du chiot, gardez bien en tête ce conseil, s’il vous plait.
Si l’éducateur, le moniteur de club… Fait ou vous propose quelque chose qui ne vous convient vraiment pas, alors ne le faites pas !
Et ne revenez pas dans ce club, ou ne rappelez pas cet éducateur.

C’est votre chien.
Votre relation avec lui.
Votre quotidien avec lui.
Ne laissez personne vous faire faire quelque chose que vous allez regretter par la suite.
Et cela ? Quelle que soit l’approche de ce club, ou de cet éducateur. Traditionnelle ou positive.

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Idée reçue #3 : les chiots à fort caractère ? il faut les mater avant leur 6 mois !

Avez-vous déjà entendu cette croyance-ci ?

Elle concerne notamment des races réputées pour leur fort caractère, ou leur gabarit imposant (Rottweiler, Berger Allemand, American Staff…).

Ces chiens-là, deviendraient incontrôlables, agressifs, méchants… Arrivés à l’âge de la puberté, ou devenus adultes.
Mouais.
Voilà encore une belle idée reçue !


En revanche, il est bien évident, qu’avec de tels gabarits, la marche en laisse par exemple, peut effectivement devenir un véritable calvaire !
Si le toutou de 50 kg n’a jamais appris à marcher sans tirer sur sa laisse, alors oui, vous allez sentir passer les promenades ! 😉


Mais cela n’a rien à voir avec l’approche d’éducation utilisée !


Dans l’éducation positive, on fixe des règles du jeu.
On travailler sur les émotions du toutou, sur ses besoins fondamentaux à combler, sur la prévention de la protection de ressources également.
Bref, tous les éléments importants, pour un très beau quotidien avec votre canidé, sont traités ! Evidemment !

Et cela n’a strictement rien à voir avec le caractère du chien, ou sa race. On en tiendra compte évidemment, comme avec tout chien.

Mais pas besoin de vouloir « mater » un chien de telle ou telle race, avant qu’il ne devienne adulte !
Ce point de vue est celui de l’approche traditionnelle. Mais ce n’est qu’une vision des choses.
Pas du tout une finalité, ni une nécessité, en soi !

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