Le métier d’éducateur canin comportementaliste recèle de multiples facettes !
Et nécessite la mise en pratique de nombreuses compétences.
Connaissances et compétences en éducation canine bien sûr. Mais en en aussi en pédagogie, en développement d’entreprise, en communication…
Bref, un éducateur doit avoir de nombreuses cordes à son arc !
Alors, que vous souhaitiez avoir des conseils pour l’éducation de votre toutou, ou vous former aux métiers du chien, je vous invite à découvrir cet article.
Il dresse un portrait complet de ce qui est, à mon sens, l’un des « plus beaux métiers du monde ».
Bonne lecture !
Le métier d’éducateur canin
Eh oui, commençons… Par le commencement ! 😉
Il y a quelques années encore, le terme de « comportementaliste canin » n’était pratiquement pas employé. Hormis pour certains vétérinaires qui se spécialisaient. Et étaient alors qualifiés de « vétérinaire comportementaliste ».
Depuis, les choses ont changé… Et le métier de comportementaliste canin s’est fortement démocratisé… A moins qu’il ne s’agisse que de l’appellation, qui a évolué… 😉
Normalement, un éducateur canin va essentiellement se consacrer à l’éducation des toutous, en aidant leurs maîtres. Bien sûr, il sera là pour aider à résoudre les éventuelles difficultés d’éducation que pourront rencontrer ses clients (désobéissance, malpropreté, aboiements…).
Le métier de comportementaliste, lui, doit se focaliser davantage sur les possibles troubles de développement, et/ou troubles de comportement du loulou. Avec une vision à la fois plus globale, et des solutions concrètes et pratiques, mais moins centrée sur les apprentissages de base.
Mais dans les faits, les différences au quotidien sont bien réduites. Et de plus en plus d’éducateurs canins se nomment aussi désormais « éducateurs canins comportementalistes ». Notamment lorsqu’il se sont formés aux approches modernes. Beaucoup d’entre elles proposent des cycles complets de formation au métier de comportementaliste canin.
Les méthodes d’éducation canine, ou de rééducation, proposées
Si vous vous amusez à découvrir les blogs de beaucoup d’éducateurs canins, ou comportementalistes canins, vous verrez que, quasi tous, n’utilisent pas une méthode en particulier.
Mais « s’adaptent au chien », « utilisent ce qui motivera le plus votre chien »…
Et c’est vrai que, c’est bien la meilleure approche de dressage canin à adopter !
Mais au-delà de cela, les éducateurs canins, a priori, se répartissent bien dans deux grandes Ecoles d’éducation canine. La méthode traditionnelle, et la méthode positive.
Nous n’entrerons pas dans le débat habituel, ou plutôt la confrontation classique et stérile entre ces deux approches. Il y a des bons, et des mauvais éducateurs dans chacune de ces deux Ecoles.
Juste une précaution pour vous…
Si vous êtes adepte de l’approche positive, alors attention quant au choix de votre éducateur ou comportementaliste. Les méthodes d’éducation moderne et bienveillante étant très à la mode actuellement, beaucoup d’éducateurs canins se revendiquent de cette approche !
Mais en fait pas du tout… Au mieux, souvent, il s’agit de ce qu’on appelle les « tradi-bonbons ». C’est à dire des éducateurs de la méthode traditionnelle, mais qui utilisent régulièrement les friandises comme récompenses.
Pas de problème avec cela.
Mais simplement veillez-y, pour faire un choix éclairé et en accord avec ce que vous souhaitez pour votre loulou et pour vous… Qu’il s’agisse de l’approche traditionnelle ou positive. Peu importe.
Et surtout, en plus de l’approche et des méthodes de l’éducateur canin, il sera surtout primordial que vous vous entendiez avec cette personne !
Il ou elle vous aiguillera dans la bonne éducation de votre toutou, alors il est important qu’humainement parlant, cela se passe pour le mieux. 🙂
Bien sûr, si l’éducateur ou le comportementaliste vous propose de réaliser quelque chose qui ne vous plait pas pour votre loulou, alors… Refusez ! Si vous pensez, par exemple, que cela peut nuire à la relation de confiance à créer avec votre canidé !
L’important est bien cela. N’hésitez donc pas à changer d’éducateur, ou de club canin, si les méthodes employées ne vous correspondent pas, ou plus.
Le quotidien d’un éducateur canin
Quel est le quotidien d’un éducateur canin comportementaliste ?
Celui-ci peut énormément varier d’un jour sur l’autre ! Selon les activités que propose l’éducateur ou le comportementaliste canin.
Une des différences importantes concernera le terrain (ou club d’éducation) que proposera, ou non, l’éducateur.
Avec un terrain privé, les activités sont généralement plus variées :
- cours individuels et cours collectifs (selon l’âge des toutous, en général)
- école du chiot
Ainsi que, souvent, des activités canines plus spécifiques, ou des dressages spécialisés :
- Agility,
- Obé-Rythmée,
- Pistage
- Mordant
- Obéissance
- Clicker training
- Balade canine éducative
- Pension
- …
Bien sûr, une partie de ces activités, et notamment les cours collectifs et individuels, ou les balades éducatives sont proposés par les éducateurs comportementalistes ne disposant pas de terrain. Ils peuvent alors réaliser ces cours de dressage dans des parcs, des lieux publics…
Les bilans comportementaux sont également souvent proposés par les éducateurs. Plutôt à domicile, afin de voir le chien évoluer dans son environnement quotidien. C’est important. Ces bilans débouchent sur des conseils d’éducation, ou de rééducation, avec un suivi personnalisé.
Au niveau des horaires, ceux-ci doivent se calquer sur les disponibilités des clients.
Aussi, les activités proposées ou cours d’éducation sont bien souvent proposées soit assez tard dans la soirée, soit le week-end (samedi).
Les conditions d’exercice du métier d’éducateur canin ne sont pas forcément très simples à vivre !
Certaines activités, typiquement la pension canine, imposent aussi de rester ouvert pendant les vacances. Pour justement pouvoir garder un maximum de chiens, durant les vacances de leurs maîtres.
Les thèmes d’intervention d’un dresseur canin
Tout comme ses activités au quotidien, les missions que peut réaliser l’éducateur canin comportementaliste, sont très riches et diversifiées (selon ses compétences tout de même, et ses choix !).
Les missions vont de l’éducation de base des toutous, jusqu’à la résolution des troubles comportementaux.
Pour les ordres de base à apprendre, ou les pettes difficultés au quotidien pour les maîtres :
- la socialisation du chiot
- l’éducation du chiot, et celle du chien
- la marche en laisse
- le rappel
- …
Pour le travail un peu plus spécifique (selon les cas bien sûr !) :
- destructions et dégâts durant les absences
- aboiements
- agressivité
- réactivité
- morsures
- chien craintif ou peureux
- …
Tout cela peut être alterné, entre bilans comportementaux, cours individuel et cours collectifs.
L’éducateur canin comportementaliste est parfois amené à intervenir sur des situations extrêmement tendues.
Par exemple lorsque le chien a déjà mordu, et est, de fait, soumis à un suivi sanitaire par un vétérinaire.
Le chien peut être menacé d’euthanasie si son comportement ne s’améliore pas. Il y a alors vraiment urgence !
Certains toutous pourraient aussi tout simplement être abandonnés par leurs familles, qui n’arrivent plus à les éduquer. Ou pour lesquelles le chien a déjà montré un danger, ou des signes d’agressivité, voire des morsures également.
Dans ce genre de cas, il est impératif que les conseils donnés par l’éducateur apportent des résultats très concrets et très rapides !
Les qualités et compétences requises pour être un bon comportementaliste canin
Comme nous venons de le voir, les thèmes d’intervention, et les activités proposées, sont généralement très variés !
Aussi, la première compétence à développer, pour devenir un bon éducateur canin, concerne, bien évidemment, les compétences en éducation et rééducation canine !
Il faut maîtriser toutes les techniques d’éducation canine, et certains dressages de chiens, spécialisés.
Il faut aussi être capable de s’adapter et pouvoir intervenir auprès de toutes les races de toutous ! Depuis le petit chien (comme le Chihuahua de quelques kilos), au plus gros ou au plus impressionnant (Rottweiler, berger allemand, malinois…).
Chien de chasse (Griffon, Retrier, Braque, Terrier..), Chiens Bergers (Malinois, Shetland, Berger australien), chiens primitifs, chiens de famille… Et aussi chiens de travail !
Bref, une grande adaptation aux toutous est nécessaire.
Il est indispensable de bien savoir repérer les codes canins, et les signaux de communication du chien, pour savoir parfaitement y répondre. Et de manière adaptée.
En plus de ces compétences indispensables sur notre ami le « canis lupus familiaris » ;-), il est bien évident que les éducateurs canins doivent maîtriser nombre d’autres compétences !
Par rapport à ses clients tout d’abord, il devra se montrer particulièrement :
- pédagogue
l’art du métier d’éducateur canin est bien de montrer, d’expliquer, de convaincre… Et de répondre à toutes les questions et les doutes de ses clients
- être à l’écoute
c’est un métier basé sur les relations… Humaines… Et canines ! ;-)… Donc savoir écouter les gens, réellement, afin de leur répondre de la manière la plus adaptée possible, est primordial.
- être calme
Forcément, puisqu’il s’agit d’une compétence indispensable pour tout maître de toutou !
- être passionné
Généralement, on ne devient pas éducateur canin par hasard… C’est forcément que l’on est passionné… Encore faut-il savoir le montrer à nos clients !
- plus globalement, avoir un bon relationnel !
Notamment si on est éducateur à son compte, alors, comme dans toute profession nécessitant le lien direct avec les clients, avoir un bon relationnel sera une clé de réussite !
Hormis s’ils travaillent en tant que salariés dans des élevages canins, refuges, ou clubs de dressage… Les éducateurs comportementalistes sont, assez classiquement, en statut d’indépendant, ou ont crée leur entreprise. Classiquement statut d’auto-entrepreneur, SARL, ou SASU.
Et donc, ils doivent aussi maîtriser les compétences clés de la création et du développement d’entreprise !
Malheureusement, cela fait défaut à beaucoup, se concentrant uniquement sur les compétences en éducation canine.
Quels savoir-faire faut-il alors développer ?
- comptabilité pour la gestion d’entreprise, même si un expert-comptable peut, ou doit, réaliser la comptabilité
- marketing/développement commercial : et oui, sans ces deux éléments… Pas de clients ! Ou alors très tardivement.
Il ne faudra pas compter seulement sur le bouche à oreilles pour lancer son activité !
Mais se faire connaître plus activement. Probablement réaliser, ou faire réaliser un site Internet, faire des flyers…. Et contacter différents interlocuteurs pour proposer des partenariats par exemple (dans des magasins spécialisés, ou avec des certaines mairies ou associations, refuges pour animaux…).
Bref, de réelles compétences en développement d’entreprise sont nécessaires. Sans cela, les seules (et peut-être excellentes) connaissances du monde du chien ne suffiront pas !
Salaire et évolution de carrière
Très délicat de donner des chiffres concernant les revenus d’un éducateur canin !
Cela dépend tellement de très nombreux facteurs :
- son statut
- depuis combien de temps il exerce (car s’il est à son compte, il est bien évident que les 1ers mois ne verront pas rentrer beaucoup d’argent ! Il faut le temps de se faire connaître…
- sa capacité à se faire connaître et à développement le marketing/le commercial
- ses compétences techniques bien sûr
Une estimation de salaire, pour un éducateur exerçant depuis quelques années, pourrait se situer entre 1000 et 2000 €/mois.
Bien sûr, développer des activités complémentaires sera aussi sources de revenus complémentaires :
- Agilité
- Pension canine
- …
Selon son ambition, ses souhaits et sa motivation, l’éducateur canin peut aussi diversifier ses activités en proposant de la formation. Pour former de futurs professionnels du dressage de chiens. Et ainsi créer sa propre formation d‘éducateur canin comportementaliste.
Ou donner des cours dans des écoles ou organismes privés préparant aux métiers du chien (lycée professionnel, organisme privé, cfa…).
Bien sûr, cela ne sera possible qu’après plusieurs années d’expérience.
Le nécessaire pour démarrer son activité d’éducateur de toutous
En fait, un éducateur canin peut facilement démarrer son activité.
Une fois sa formation effectuée bien sûr, et son statut validé, peu d’investissements seront nécessaires.
Hormis un éventuel terrain, s’il le souhaite (mais non indispensable).
Seuls des frais de lancement commercial/marketing seront nécessaires :
- développement d’un site : compter de 300 à 1000 euros environ
- charte graphique (logo, carte de visite, flyers) : un budget de de 500 euros peut couvrir ces frais
- une assurance responsabilité civile : quelques centaines d’euros/an
Un peu de matériel sera indispensable, mais représentera un faible budget total :
- quelques laisses longues
- harnais (différentes tailles)
- colliers (idem)
- quelques longes (adaptées à différentes tailles de chiens), de 10 ou 15 m
- une pochette à friandises
- une muselière, déclinée sous plusieurs tailles
- des friandises
- éventuellement un peu de matériel d’agility
Le prix d’une formation d’éducateur canin comportementaliste varie beaucoup selon les organismes, le programme, la durée…
Prévoir un budget de 1000 à 5 000 euros, hors frais annexes (déplacements, logements, repas…).
Comment choisir un éducateur canin, ou un club canin, qui nous convienne
Ah, vaste question… Tout un programme !
Si vous venez d’acquérir un chiot, ou d’adopter un toutou adulte, effectivement, il peut être très intéressant pour vous de faire quelques cours individuels auprès d’un éducateur comportementaliste, ou dans un club de dressage.
Mais prudence… Il y a beaucoup de prestataires désormais… Prenez le temps de choisir tranquillement et sereinement. Rien ne presse !
La personne… Et sa méthode d’éducation
Il faudra que vous soyez tout à fait à l’aise avec les méthodes, et le style de l’éducateur, ou plus globalement, du club !
Je vous invite vraiment à prendre des renseignements auprès de plusieurs, et d’aller les rencontrer.
Normalement, un ou deux cours d’essai sont prévus. Pour justement tester et voir comment les cours se déroulent.
Profitez-en !
Le choix est vraiment important, alors n’ayez pas de scrupules à ne pas vous inscrire si vous avez le moindre doute !
Si vous voyez quelque chose qui vous déplait, faites demi-tour et partez !
Une petite anecdote sur un club canin, que j’avais essayé il y a bien longtemps maintenant :
1ère rencontre très intéressante, afin de nous expliquer le fonctionnement global du cours, du club… Jusque-là, très bien !
Puis, quand la monitrice a commencé à parler plus globalement de la socialisation du chien, alors là, les choses ont commencé à se gâter sérieusement !! 😉
« Surtout, il est très important que votre chiot ne côtoie pas d’autres chiens, hormis ici, avant l’âge de ses 18 mois… Car s’il se faisait mordre, alors il pourrait devenir phobique des autres chiens… Donc uniquement des rencontres avec les chiens d’ici et ceux de votre famille… »
Eh bien… Il ne peut tout simplement pas avoir de conseil plus stupide et dangereux que celui-ci !!!
C’est inimaginable d’entendre de telles idioties de la part d’une monitrice (depuis plus de 20 ans) de club canin !!!
La socialisation du chiot est une étape primordiale pour éviter (ou limiter) d’éventuels troubles de développement ou de comportement. Il est absolument indispensable que votre canidé côtoie justement d’autres chiens durant cette période.
Et le plus possible en plus !
Le seul point sur lequel cette personne avait raison, c’est qu’effectivement, il faut à tout prix, favoriser les expériences positives pour votre loulou, durant cette période.
Bref, après ces explications pour le moins surréalistes, nous sommes allés sur le terrain d’éducation. Afin de voir comment se comportait notre loulou, notamment sur un petit parcours d’obstacle (pour chiots bien évidemment).
Et là encore, la monitrice a été fantastique… Pour faire sauter notre loulou à travers un pneu, elle m’a pris la laisse des mains, et a commencé à tirer le pépère… Qui est craintif…
Vous imaginez alors la scène ? Oui, le loulou s’est braqué. Bien évidemment !
Et la monitrice a continué à le tirer… Jusqu’à ce que moi (qui n’avais même pas suivi ma formation d’éducateur comportementaliste à cette époque !) lui dise : « Mais vous lui faites peur là ! »…
La réponse de cette brave dame a été, comme le reste, inimaginable : « Ah bon, vous croyez ? »… J’ai cru cauchemarder !!!
Et je vous garantis que cela s’est déroulé exactement de cette manière !
Nous avons tout de même essayé un cours, la semaine suivante, car donnée par 2 monitrices différentes, soit-disant « positives ».
A peine arrivés, nous étions déjà en train de travailler la marche en laisse !! Puis le « pas bougé »…
Près de 20 chiens sur le terrain, un cours interminable… Je suis parti me promener avec mon loulou au bout de 30 mn. Il n’en pouvait plus le pauvre. Moi non plus…
De plus, il y avait des gens à côté de nous, qui n’arrivaient pas à faire assoir leur petit Shiba. A aucun moment, une des deux monitrice n’ait venu les aider. La monitrice principale est juste venue faire assoir « de force » le Shiba, à la fin du cours, en lui criant dessus. Puisqu’il était « agité ».
Oui, logique après 45 mn de cours, sans aucune intervention d’une monitrice.
A aucun moment les notions de frustration, excitation, socialisation… n’ont été abordées. Un cours comme celui-ci est tout simplement une catastrophe !
J’espère que ce club était un cas isolé.
Mais si toutefois vous vivez un cours proche de celui-ci, fuyez !
Votre canis lupus familiaris mérite mieux que cela !
Les obligations dans certains clubs canins
Dans certains clubs (pas avec un éducateur indépendant), des obligations vous sont soumises. Notamment concernant la vaccination, pour éviter tout problème avec les chiots.
Certains imposent par exemple la vaccination contre la toux du chenil.
Bon, pourquoi pas…
Mais dans certaines associations, on vous demande également le vaccin contre la rage. Sachant que celui-ci n’est en rien obligatoire (et nécessaire) en France.
Et d’après les vétérinaires, ce vaccin n’est pas forcément anodin. Donc c’est un réel critère à prendre en compte dans le choix de votre futur club de dressage.
D’autres obligations plus ou moins « cachées » existent aussi.
Avec certaines activités par exemple, comme l’Agility. Il vous est demandé rapidement de faire de la compétition si vous souhaitez assister au cours régulièrement… Cela peut être très bien pour votre loulou et vous.
Il vous faut simplement bien prendre en compte l’investissement en temps que cela représentera pour vous.
La diversité des cours proposés
Un point important aussi concerne les cours d’éducation proposés.
Un éducateur canin professionnel permettra à votre loulou de vivre différentes expériences. Intégré à un groupe (avec des chiens adultes, équilibrés, qui pourront réguler les plus jeunes), vous travaillerez différentes situations, et différents jeux.
Cela sera parfait pour le bon développement et la confiance de votre toutou.
N’hésitez pas à demander à l’éducateur comment se dérouleront les cours collectifs. Et la progression qu’il a mise au point.
Opter aussi pour quelques cours particuliers peut être très intéressant.
Le lieu… Et le prix
Bien sûr, il faut aussi pragmatique… Et proche de certaines réalités… Entre autres, la réalité financière et de temps !
Il est évident qu’il sera beaucoup plus pratique pour vous de choisir des cours (collectifs ou individuels) à proximité de chez vous.
En termes de budget, compter environ 20 ou 30 euros le cours collectif.
Et 50 ou 60 euros le cours individuel.
Surtout, gardez aussi en tête que le recours à un éducateur canin comportementaliste n’est en rien obligatoire si votre loulou ne présente pas de troubles de comportement.
Vous pouvez tout à fait vous débrouiller seul(e), avec quelques bons conseils que vous trouverez en ligne, pour débuter une parfaite éducation de votre toutou !
Vous former au métier d’éducateur canin comportementaliste ?
Diplôme et formation
Aujourd’hui, un seul diplôme est reconnu officiellement par l’état pour le métier d’éducateur canin.
Il s’agit du Brevet Professionnel Educateur Canin.
C’est un diplôme de niveau bac.
Il se présente sous deux modalités :
- en apprentissage : il se déroule alors en 2 ans, en lycée agricole.
Il s’adresse à un public de 16 à 25 ans, titulaires d’un CAP ou BEP, ou issus d’une seconde.
Compter 800 à 1200 heures de cours, complétées de 60 semaines minimum sur le terrain, en entreprise.
- en formation continue : réservée aux demandeurs d’emplois, aux salariés (passer alors par un congé de formation), ou aux éducateurs canins souhaitant obtenir un diplôme reconnu.
Les pré-requis nécessaires :
- avoir plus de 18 ans
- être titulaire d’un diplôme de niveau V minimum, ou de fin de seconde
- avoir au moins 1 an d’expérience professionnelle (tout secteur d’activité confondu)
Le coût de cette formation est alors de quelques milliers d’euros.
Mais ce diplôme d’état n’est pas indispensable pour exercer le métier d’éducateur canin.
En effet, des formations, plus courtes, dans des organismes privés sont possibles.
Il faut alors faire une sélection rigoureuse parmi les organismes de formation, afin de faire le bon choix.
Si vous êtes déjà éducateur canin, vous pouvez aussi, peut-être, obtenir ce diplôme par VAE (Validation des Acquis de l’Expérience).
Il faut valider plusieurs critères pour pouvoir prétendre à cette démarche. Notamment exercer le métier d’éducateur canin depuis plusieurs années (en activité professionnelle ou bénévole).
Bien choisir sa formation d’éducateur canin comportementaliste
Il existe une multitude de centres de formation au métier d’éducateur canin !
Cette formation s’est beaucoup démocratisée ces dernières années. Alors bien sûr, comme dans tous les sujets, il y a de bonnes choses… Et de moins bonnes… Voire de franchement mauvaises !
Alors, comment s’y retrouver, et choisir une bonne formation ?
Sans doute, le premier critère consiste à valider la ou les méthode(s) d’éducation qui seront proposé(e)s. Approche traditionnelle Versus Approche positive.
Il sera indispensable aussi d’obtenir des avis et retours sur l’éducateur qui sera votre formateur principal (retours clients).
Egalement des retours sur la formation elle-même bien sûr.
Et donc, solliciter le centre de formation (le club canin) afin de pouvoir joindre d’anciens stagiaires.
Vous pourrez aussi vérifier si ces anciens stagiaires exercent bien, depuis, le métier d’éducateur canin comportementaliste.
Selon le lieu du centre de formation, nous vous invitons aussi vivement à aller rencontrer votre futur formateur, ou l’éducateur, afin d’échanger avec lui, ou elle. Afin de vous assurer que le « feeling » est là aussi. C’est important.
Bien sûr, avoir un contenu de la formation clair, détaillé, précis est indispensable.
Le coût de la formation (et des frais annexes) sera aussi probablement un critère de choix !
Enfin, toute formation qui se veut uniquement à distance, sans la moindre semaine de présence sur le terrain, en club, est à déconseiller fortement !
Comment apprendre à éduquer un toutou, en restant assis derrière un écran ??!! Ce n’est pas possible.
Bien sûr, toute une partie théorique peut se dérouler à distance. Ce sera même très bien.
Mais la partie terrain (généralement de 1 à 5 semaines) est indispensable !
Si vous passez par une formation de ce type pour vous lancer dans le métier d’éducateur canin, il vous faudra néanmoins passer une attestation. Obligatoire pour pouvoir exercer auprès d’animaux de compagnie (chiens ou chats).
Il s’agit de l’ACACED (anciennement CCAD) : Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d’Espèces Domestiques – Obligatoire depuis le 1er janvier 2016 et délivrée par la DRAAF : Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.
Elle se déroule généralement, en 2 ou 3 jours, et est spécifique aux chiens, ou aux chiens et chats.
Elle ne peut avoir lieu que dans des lycées agricoles, ou des centres de formation habilités.
Une évaluation obligatoire est réalisée après cette formation, et la valide, ou non.
Le coût de l’ACACED varie selon la spécialité choisie (chiens uniquement ou chats/chiens), le centre de formation…
Compter de 250 à 500 euros.
