Chien qui a peur : pourquoi et comment réagir ?

Dans cet article, je vous propose de faire un point complet sur un cas bien particulier : celui du chien peureux.
Pourquoi est-ce qu’un chien est craintif ?
Est-il né comme cela ?
A t’il subi un traumatisme à un moment ?
Surtout, comment faire pour rassurer un chien qui a peur ?

Quelles attitudes doivent adopter les maîtres, quelles techniques de rééducation canine tenter, quels traitements peuvent être essayés… ?

Bref, découvrez, dans cet article, toutes les réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur le chien peureux.

Mon chien est peureux : pourquoi ?

Il n’y a pas une seule et unique raison pouvant expliquer pourquoi un canidé est peureux.
Mais on peut retrouver trois grandes catégories de causes, fréquentes.
Je vous les présente ci-dessous.

Un défaut de socialisation du chiot

Sans doute avez-vous déjà entendu parler de cette étape primordiale pour l’avenir du chien qu’est sa socialisation.


Etape de développement du chiot qui va, notamment, jouer sur le futur caractère du canidé adulte. Et qui, en particulier, va façonner ses facultés d’adaptation aux nouveautés, sa gestion du stress…
Bref, pour résumer grossièrement, étape cruciale qui va favoriser, ou non, l’apparition d’un chien peureux, timide, ou inquiet.

Un trouble bien connu chez le chien est directement relié à cette étape de socialisation.
Mal conduite pour le coup, et menant à un quotidien bien particulier, et stressant, pour le futur toutou.
Ce trouble est le « syndrôme de privation sensorielle », également connu sous le nom du « syndrôme du chenil ».

En gros ?
Un chiot qui aurait passé ses premières semaines de vie, isolé de tout contact social, à l’exception de sa mère, de ses frères et soeurs, et de l’éleveur.

Bref, typiquement l’élevage en pleine campagne, avec des « éleveurs » peu scrupuleux, qui n’accordent aucune importance au développement des chiots.
Malheureusement, cela existe encore.

Du coup ?
Cela veut dire un chiot, qui, avant d’être adopté, n’aurait pratiquement rien connu d’autres que son élevage.
Pas de contacts avec d’autres chiens.
Ni avec d’autres animaux (chats, poules, cheval, vache…).
Pratiquement pas avec les humains (encore moins avec les enfants)

Bref, une véritable catastrophe sur le plan de la socialisation du petit canidé.

Alors que, bien évidemment, c’est exactement le contraire que doit vivre chaque chiot, afin de bien grandir, et devenir, une fois adulte, un chien bien dans ses pattes.
(Même si, bien sûr, une bonne socialisation n’est pas gage de tout).

Grosso modo, avant l’âge de ses 3 à 4 mois, il est absolument fondamental que le jeune canidé ait vécu un maximum de situations variées, et positives.
Le tout ?
Progressivement, bien sûr !


En veillant à présenter au chien un maximum de stimuli différents :

  • des personnes différentes (hommes, femmes, enfants, au physique et à la voix différents notamment)
  • des conditions de vie en ville (circulation, voitures, moto, trottinettes, camions, bus, aller au marché…)
  • d’autres animaux (congénères évidemment, ainsi que chats, poules, cheval, vache…)


Tout en évitant, du coup, une grossière erreur, malheureusement encore trop répandue : ne pas oser sortir son chien avant la fin de tous ses rappels de vaccins !

En faisant cela ?
Vous prenez le risque énorme de passer à côté d’une bonne socialisation pour vote chiot ! Et mettez donc, clairement, en péril, son avenir.

A quoi sert cette phase de socialisation chez le chiot ?
C’est un peu comme si elle faisait office de « disque dur » pour lui. Du moins, de lieu de stockage et de référence pour les futures situations rencontrées, au fil de la vie du canidé.
Et plus son « registre » de situations vécues durant cette phase sera important, et plus le toutou saura facilement s’adapter à de nouvelles expériences.

Réussir la socialisation du chiot est donc fondamental dans l’objectif d’éviter un chien peureux.

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Le chien craintif suite à un traumatisme

Malheureusement, réussir parfaitement la socialisation de son chiot n’est pas gage d’un avenir assuré, sans peur ni stress, pour votre futur chien.
Mais c’est une étape incontournable.

D’autres facteurs peuvent venir assombrir le quotidien d’un canidé, indépendamment de sa socialisation bien sûr, et rendre un chien peureux.

Typiquement ?

Un, ou des, traumatisme(s) que pourrait vivre le chien.

Beaucoup de choses peuvent être « traumatismes », ou « expériences négatives » pour un canidé. Et passer, d’ailleurs, complètement inaperçues pour les maîtres !


Quelques exemples ?
Evidemment, le chien maltraité. Qui pourrait alors, devenir méfiant, et avoir, littéralement, « peur de tout ».


Le toutou qui a très mal vécu une situation particulière, et qui n’a pas pu s’y soustraire. Par exemple, un chien qu’on emmène voir le feu d’artifices du 14 juillet !

Très très très très mauvaise idée !
Même si votre chien n’a pas peur, jusqu’à présent, des pétards ou feux.
Vous devez, tout de même, par précaution, l’éloigner de tout cela.
Idem pour le tonnerre.
Un chien qui a peur de l’orage est quelque chose de très fréquent. C’est assez naturel et pas forcément lié à une mauvaise expérience… Quoi que… La réaction même, et la peur-même du maitre, lors des orages, peut bien favoriser une phobie de l’orage chez le canidé ! 😉

Egalement les cas d’un chien qui a subi un traumatisme physique.
Qui s’est fait percuter par une voiture par exemple. Il est tout à fait possible que le toutou, une fois remis, reste craintif par rapport aux voitures !

Ou tout simplement un chiot qui s’est fait marcher sur un bout de patte, ou tirer un poil, involontairement, par son éleveur, ou un visiteur… Et qui va rester, toute sa vie, craintif envers les humains qu’il ne connaît pas !

Des races de chiens peureux ?

Les races canines donnent un certain nombre d’indications sur le physique des chiens, bien évidemment, ainsi que sur leur caractère.

Concernant ce dernier point, il est essentiel de garder à l’esprit, qu’au sein d’une même race de chien, comme chez nous les humains, chaque canidé aura bel et bien son propre caractère tout de même.
Il résultera du vécu du chiot, de ses interactions, bien passées ou non, de sa phase de socialisation, de la réponse à ses besoins essentiels…

Bref, chaque toutou, au sein de sa race, ou « groupe » restera un individu avec son caractère, qualités, et défauts intrinsèques.
Néanmoins, certaines races présentent plus de chiens au caractère peureux.

Citons par exemple le chien loup (chien loup tchécoslovaque ou chien loup de Saarlos).

Souvent également les chiens de berger (notamment le Berger des Shetland (je sais de quoi je parle, avec mon petit Necko !), certains Bergers australiens, et Border Collie par exemple également.
Le Bouvier bernois est également réputé se montrer (de plus en plus ?) craintif vis à vis de l’humain.


Quoi qu’il en soit, si vous vous apprêtez à adopter un chiot, prenez un moment pour faire le meilleur choix possible, et vous assurer de la bonne compatibilité « chien/humain ». 🙂

formation-socialisation-chiot

Comment reconnaître un chien qui a peur ?

Comment se comporte un chien peureux ?

Quand un chien est confronté à une source de peur pour lui, il pourra réagir de 3 manières :

  • s’éloigner rapidement de la source de danger ou de peur (réaction, heureusement, très fréquente)
  • faire s’éloigner de lui le danger, si lui, ne peut pas partir notamment
  • attaquer ! …

Eh oui, pour les chiens, même réponse possible que pour nous, parfois… Face à un danger : la fuite, ou le combat ! 😉

Donc certains canidés, paradoxalement, pourront attaquer ce qui les effraie.

D’où le côté parfois « dangereux » des chiens peureux.
En tout cas, il est prudent et fort conseillé de ne jamais laisser seul, sans surveillance, un chien craintif, dans un environnement potentiellement anxiogène pour lui.

Mais revenons sur les deux premières réactions possibles.
Dans une immense majorité des cas, vous repérerez facilement qu’un chien a peur de quelque chose car il ne voudra pas s’en approcher.
Il se détournera, s’enfuira, ou s’approchera « en s’étirant un maximum », en tremblotant, avec les pattes arrières clouées au sol.
Par exemple un toutou qui a peur d’un objet posé au sol fera un grand détour pour ne pas s’en approcher.

Idem pour un aspirateur par exemple (source fréquente de peur chez les chiens).

Une autre réaction assez typique, surtout chez les chiens craintifs envers les hommes consistent aussi à faire s’éloigner la source de peur pour eux !
Et donc ? Par exemple d’aboyer sur l’humain !

Le toutou a appris, au fil de ses essais et expériences, que bien souvent, l’objet de sa peur (l’humain qui voulait venir le caresser par exemple), stoppe son avancée quand le loulou lui aboie violemment dessus ! 😉

Un chien craintif peut-il être agressif ?

Comme nous venons de le voir, les réactions les plus classiques chez un chien peureux seront de s’éloigner de la source de peur, ou de la faire s’éloigner elle, directement.

Mais là où il y a un vrai risque d’agressivité, et de morsures de la part du canidé, c’est quand justement ces possibilités-ci ne peuvent pas être mises ne place.
Ou quand elles ne sont pas comprises ni respectées.

C’est l’exemple parfait du chien qui a peur des hommes.
Tenu en laisse, ou « bloqué » dans un lieu restreint, ou dans un coin, et qui a aboyé pour indiquer à l’humain de s’éloigner.
Si celui-ci ne comprend pas le message et continue à tout prix à s’approcher du chien pour le caresser, pour « le rassurer »… Alors oui, dans ce cas, il est tout à fait possible (et bien légitime de la part du chien) que le toutou passe aux stades suivants : grognements, menaces plus franches, claquements de dents… Jusqu’à la morsure si le « danger » pour le chien a continué à avancer sur lui.

C’est pour cette raison, entre autres, qu’il est absolument fondamental de toujours laisser une échappatoire à un chien.
Y compris s’il s’agit du « plus gentil chien du monde ».
Un toutou peut être soudainement effrayé par quelque chose (un bruit, une odeur…) et avoir besoin de prendre de la distance.
C’est en ne respectant pas cela que les risques de morsures sont réels.

Quelle attitude adopter face à un chien peureux ?

Laisser le canidé inquiet prendre de la distance

Comme nous venons de le voir, il est essentiel de laisser au chien peureux prendre de la distance, par rapport à la source de son stress (qu’il s’agisse d’un objet en particulier, de l’aspirateur, d’une personne…).

Ne pas forcer le contact, ni l’approche.
Vous pourrez peut-être le faire, mais dans le cadre d’un travail de rééducation, et avec l’aide d’un(e) éducateur(rice) canin profesionnel(le).

Faut-il caresser un chien peureux pour le calmer ?

Ah… Voilà un sujet bien polémique.
Et dont la réponse peut varier, aussi, selon la méthode d’éducation canine que l’on utilise.

D’un côté, il y a le traditionnel :
« Surtout, ne pas caresser un chien qui a peur ! Vous pourriez alors renforcer sa peur ! »
Et d’un autre :
« En caressant, ou félicitant, c’est un comportement que l’on peut renforcer… Mais pas une émotion. »


Alors, que penser de tout cela ?
Et concrètement, peut-on caresser un chien inquiet, pour le rassurer ?

Je vous ferai la première réponse suivante : « ça dépend ! ».
ça me semble dépendre, en effet, du chien et de son caractère, du contexte, de l’objet déclencheur du stress…

Bref, à mon sens, pas de réponse toute faite à ce propos.
Désolé !
C’est vrai qu’une émotion ne se renforce pas comme un comportement via une caresse, une récompense…
Toutefois, toute émotion est reliée à des comportements.
Et vice versa.
Du coup, en renforçant un comportement relié à une peur (comportement de retrait, d’inhibition…), on prend le risque, par ricochet en quelque sorte, de valider l’émotion qui lui est associée.

En revanche, ce qui paraît fondamental, est d’adopter, soi-même, la meilleure attitude possible pur aider son chien.

L’attitude, l’émotion qu’on voudrait le voir adopter.
C’est pour cela que je vous conseillerais plutôt de jouer sur vos propres émotions, comme si vous vouliez, autrement que via une caresse, montrer à votre toutou la voie à suivre, en termes émotionnels.
Puisque qu’on sait bien que nos toutous sont de véritables éponges de nos émotions.
Cela ne servira peut-être pas suffisamment sur le coup, bien sûr, mais vous ne risquez pas de renforcer de mauvais comportements au moins.

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Comment rassurer un chien qui a peur ?

Pour éviter le syndrome de privation sensorielle

Pour éviter ce trouble du développement du chiot, très handicapant, le 1er réflexe est de veiller à la bonne qualité de l’élevage de votre futur chiot.
Et du sérieux de l’éleveur.
Normalement, c’est lui qui aura veillé au début d’une bonne socialisation des chiots (leur faire découvrir des environnements variés, des personnes différentes…).
N’hésitez pas à lui poser des questions sur ce thème, bien sûr.
Egalement à bien observer les chiots, ainsi que les chiens adultes, présents à l’élevage.

Si vous prenez votre chiot dans un refuge, ou chez un particulier, idem, posez un maximum de questions sur les débuts de la socialisation.
Et observez bien le comportement de votre (peut-être) futur chien. 🙂

Dans le cas de l’adoption d’un chien déjà adulte, essayez de le sortir de son environnement actuel (par exemple un refuge), afin de voir comment il réagit dans d’autres situations. Egalement avec des congénères par exemple (si les contacts sont ok).

Quoi qu’il en soit, et surtout si vous adoptez un chiot, bien évidemment, il vous faudra au maximum travailler sa socialisation, avant a fin de son 4ème mois.
Pour qu’il devienne un adulte bien dans ses pattes, et pas un chien peureux, inquiet de tout.

Cette phase de mise en contact avec différents stimuli, personnes, environnements, et congénères canins ne soit pas s’arrêter comme par enchantement quand le chiot attient ses 3 ou 4 mois. Et doit être poursuivie, idéalement au minimum toute la première année de vie du chien.
Et plus vous poursuivrez ce travail d’adaptation, de découverte de nouvelles choses, avec un chien adulte (au préalable bien socialisé), plus vous aurez un toutou bien dans ses pattes et confiant.

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Répondre aux besoins fondamentaux de son chien

Quand on a un chien peureux, ou globalement craintif, sensible, il est très intéressant de miser sur différents aspects pour aider le toutou à se sentir bien dans ses pattes.
Et devenir un canidé plus serein, plus confiant, et moins peureux et inquiet.

Pour cela, il faudra bien veiller à répondre au mieux à ses besoins fondamentaux.
Notamment : besoin de dépenses physiques et intellectuelles, besoin de mastication, et besoin de sécurité, bien sûr.

Besoins de dépenses physiques et intellectuelles

Je ne m’étendrai pas trop sur ces aspects dans cet article-ci, j’en parle régulièrement dans les autres sujets également. 🙂

Il est absolument essentiel que votre chien puisse se dépenser chaque jour, physiquement au minimum.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Eh bien, idéalement, de belles balades, en étant détaché (si le lieu l’autorise, bien sûr), ou en longe si besoin.

Afin que votre canidé puisse renifler, sentir, découvrir de nouvelles odeurs… Utiliser son odorat, de manière importante chaque jour, correspond à une véritable « méditation » pour les chiens. Cela les apaise énormément.
Et est déjà, en soi, une réponse (ou au minimum une prévention), à beaucoup de troubles du comportement canin.

(Si vous volez obtenir un super rappel avec votre chien, vous pouvez vous reporter à la Méthode « Objectif Rappel ! »)


Bien sûr, l’idéal aussi est de profiter des repas de votre toutou pour mieux répondre à ses besoins !
Et pas du tout se contenter de lui donner des croquettes dans une gamelle, qu’il engloutira en quelques secondes !

On peut faire beaucoup plus intéressant que cela pour le canidé !

Alors, par quoi remplacer la gamelle ?

Par exemple par un tapis de fouille !

Ou, au minimum, une gamelle anti-glouton.

Encore mieux ?
Une méga friandise à mastiquer, que vous pouvez également remplir de croquettes, ou pâtée (si c’est le repas de votre chien), qui remplacera la gamelle !

Par exemple ?
Un sabot de veau

C’est comme cela que je donne le repas de Necko : pâtée et croquettes dans son sabot !
Il met beaucoup plus de temps à manger, cela l’occupe.
Et c’est beaucoup mieux qu’une gamelle classique !

Bien sûr, il sera très intéressant de fournir aussi, à votre toutou, des jeux d’occupation ou à fourrer, type Kong .

Besoins de mastication

Tout comme les dépenses physiques et intellectuelles, votre chien, quel que soit son âge, a un grand besoin de mastiquer.
Bien sûr, besoin encore plus développé si votre toutou est encore chiot. (cf. les mordillements qui mettent les nerfs de certains maîtres à rude épreuve !).

Idéalement, on ne va pas donner tout et n’importe quoi comme friandises de mastication à son chien.
Plutôt des friandises naturelles, saines.
Qui n’ont pas subi tout un tas de transformations industrielles (ajout de colorants, adjuvants, colles…).

Pour être sûr(e) de faire les bons choix ?
Aucune hésitation à avoir !

Vous pouvez passer commande, les yeux fermés, sur le site spécialisé « Canigourmand ».
Vous trouverez un panel de friandises naturelles pour chiens (et chats désormais) tout simplement incroyable !
Et à un prix très très raisonnable.
Depuis quelques temps, Cani gourmand propose aussi des jouets d’occupation, tapis de fouille, de léchage…
Bref, vous y trouverez facilement de quoi faire le bonheur de votre chien !

En plus ?
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Besoins de sécurité

Enfin, pour terminer cette partie sur les besoins de nos canidés, quelques mots sur celui de sécurité.

Alors bien sûr, cela concerne tout ce que vous apportez déjà, quotidiennement, à votre chien : sécurité alimentaire (votre toutou n’a pas besoin d’aller chasser pour se nourrir), sécurité de l’habitat…

Mais pour un chien anxieux, ou sensible, il peut être très intéressant de lui proposer également un lieu de couchage qui sera particulièrement attirant et rassurant pour lui.
Notamment un couchage qui l’enveloppe bien, et qui possède, entre autres, un « toit ».

Vous pouvez alors opter pour différentes solutions.

Par exemple une niche d’intérieur.
Vous en trouverez de bons modèles à partir de ce lien.

Les caisses de transport ou « cages » sont également une très bonne solution.
Il suffit de placer un tissu sur la cage, afin de la rendre bien « fermée », et très rassurante pour le canidé.

Bien sûr, elle doit rester ouverte quasi en permanence.
L’idée n’est pas du tout d’y enfermer son chien, durant plusieurs heures, comme certains le font !
Ce n’est pas du tout cela !

Elle a l’avantage de pouvoir se fermer.
Ce qui peut être très pratique, pour quelques instants par exemple.

Personnellement, j’ai une cage pour Necko. Il adore !

C’est son coin à lui. Il y va quand il veut être tranquille. Personne ne le dérange quand il y est.
Elle est toujours ouverte.
Je ne la ferme que quelques minutes maximum, pour certains moments particuliers (par exemple l’accueil et le départ des invités…. moments stressants pour Necko).

Pour un large choix de caisses et cages pour nos amis canidés ?
C’est ici.

Les traitements naturels pour calmer un chien peureux

Bien sûr, parfois, il sera nécessaire, et intéressant, d’avoir recours à une aide médicamenteuse pour rassurer, calmer, un chien trop peureux.

Je pense notamment, par exemple, aux quelques jours précédant le 14 juillet, pour les toutous qui ont peur des pétards et autres feux d’artifice.

Il peut être alors tout à fait intéressant d’aider nos chiens à passer ces journées rudes pour eux.

Si cela fonctionne suffisamment, autant, tout d’abord, tester des produits et solutions naturels.
Qui sont aussi, plus simples à commander pour vous. Puisque ne nécessitant pas une consultation et une visite chez votre vétérinaire.


Parmi ces produits à essayer ?

Les fleurs de Bach.
Fonctionnant un peu sur le même principe que l’homéopathie, elles peuvent donner de bons résultats.
Elles contiennent souvent un peu d’alcool. Mais la quantité n’est pas gênante pour un chien.
Il existe aussi des versions sans alcool, pour les animaux. A privilégier, idéalement, si vous le pouvez.
Vous trouverez des fleurs de Bach, ainsi que des complexes, ou synergies, à partir de cette page.


L’homéopathie.
Le mieux est de faire appel à un vétérinaire homéopathe.
Seul(e) lui, ou elle, pourra vous conseiller les meilleurs produits, et dilutions, selon le profil de votre chien.


Le traitement Adaptil

Existant sous différents formats (collier, spray et diffuseur à brancher sur secteur), le produit Adaptil reproduit une hormone produite par la mère des chiots (l’apaisine).
Cela peut donner d’excellents résultats.
A tester !

Vous trouverez les différents formats de l’Adaptil sur cette page .


Le CBD

Produit très à la mode, depuis quelques années maintenant !
Pas que pour nos amis canins, bien sûr, mais également beaucoup pour nous.
Le CBD est en effet de plus en plus utilisé… Beaucoup de bienfaits lui sont attribués :
détente mentale et musculaire, meilleure gestion du stress, réduction de l’anxiété, diminution de la peur…

Bref, cela vaut le coup d’essayer pour votre chien.
Mais attention, comme tout, à la qualité du produit que vous commandez.

Je vous recommande la marque Botaneo.
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La rééducation canine, ou la désensibilisation

Bien sûr, en plus des traitements naturels, ou plus chimiques, à utiliser éventuellement pour calmer un chien peureux, on pourra réaliser un vrai travail de rééducation canine.
Plus exactement de «désensibilisation ».

En quoi cela consiste t’il ?
Petit à petit, à faire changer l’émotion (négative) que ressent le chien vis à vis de l’objet de sa peur, en une émotion neutre. Ou idéalement positive.

Comment faire pour cela ?
Tout d’abord, à travailler à distance du déclencheur de la peur. Pour éviter, justement, que celle-ci ne survienne.
Si c’est le cas, cela rendrait impossible tout travail, et donc, tout progrès pour le toutou.

Puis, on va utiliser quelques chose que le chien adore, type friandises, ou jouets, en l’associant, à l’objet de la peur (qui sera, donc, les premiers temps, éloigné).
Petit à petit, on rapprochera le toutou de l’objet de sa peur.
Très progressivement.

Le fil conducteur du travail ?
C’est l’émotion, neutre, ou positive, que doit conserver le canidé.
S’il est de nouveau stressé ? C’est que le travail a été trop rapide. Il faut repartir de plus loin. Et ré-avancer plus progressivement.

Pas simple de réaliser, seul(e), un tel travail.
Le mieux est de se faire aider par un(e) éducateur(rice) canin professionnel(le).

Si vous voulez avancer à votre rythme, tranquillement depuis chez vous, alors il y a une très belle alternative.
Il s’agit de la formation en ligne « Objectif Chien Sociable ! ».

Elle est extrêmement complète et vous propose plusieurs modules, afin de régler différentes problématiques émotionnelles des chiens.

Notamment :

  • comprendre et apaiser le chien qui a peur
  • réussir la socialisation de son chien (même déjà adulte)
  • savoir gérer la prédation
  • comment prévenir et gérer la protection de ressources
  • comment conduire une désensibilisation

Formation pratique, en ligne, avec un support ultra réactif si vous avez la moindre question.

Le bonus ?
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N’hésitez pas à découvrir la page de présentation, au moins.

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Pour terminer ce déjà long article, je vous propose d’évoquer ensemble quelques cas particuliers.

Le chien qui a peur de tout

Cela peut donc être le canidé qui souffre du syndrôme de privation sensorielle.

Autant vous le dire clairement, dans une telle situation… Ce n’est pas gagné.
Il vous faudra sans doute recourir à un traitement médicamenteux, prescrit par votre vétérinaire.
Peut-être essayer par le traditionnel Zylkene , mais votre docteur vétérinaire vous prescrira probablement des anxiolytiques, plus forts.

Et il faudra obligatoirement coupler cette médication par une thérapie comportementale.
Je ne peux que vous conseiller la formation « Objectif Chien Sociable ! », citée quelques lignes plus haut.
Il vous faudra faire preuve de beaucoup de patience, et de persévérance.

Le chien craintif envers l’homme

Là aussi, patience et persévérance.
Avancer sur le principe de la désensibilisation. Sans jamais forcer le contact, ni laisser un humain se rapprocher trop près, pour ne pas déclencher la peur du chien.

Idem, vous trouverez de bonnes informations et une aide utile dans la formation.

Le chien qui a peur de la voiture

Pour terminer, je vous propose un protocole de désensibilisation d’une peur assez fréquente pour nos toutous.
Celle de la voiture !

Avec cet exemple précis, vous pourrez étendre la démarche à d’autres objets ou sujets créant de la peur ou de l’anxiété chez votre canidé.


Etape 1 :
L’objectif est simplement que votre chien puisse s’approcher plus facilement de votre voiture, sans crainte.
L’idée est alors de jouer avec lui, lui donner de super friandises, à proximité de votre voiture, qui est tout simplement garée, moteur arrêté, et portes fermées.

Etape 2 :
On va poursuivre ce travail, mais cette fois-ci, avec une ou plusieurs portes ouvertes. Moteur toujours à l’arrêt (et donc sans bruit).
On va laisser le chien s’approcher à sa guise, tout en continuant à valoriser ce progrès (jeux, récompenses…)

Etape 3 :
On augmente toujours la difficulté.
Cette fois-ci, on va mettre en route le moteur.

Mais on ne force surtout pas le chien à monter. On ne lui propose même pas de le faire.
On continue, par contre, à jouer autour, à distribuer des super friandises… Bref, à rendre ce « truc monté sur roues » bien attractif !


Etape 4 :
Maintenant, on va inciter le toutou à sauter dans ce drôle d’engin !
Moteur éteint à nouveau, pour faciliter les choses.
Pour motiver le canidé à monter dans la voiture ?
On va, par exemple, déposer sur la banquette un Kong rempli avec des super friandises, ou de la super pâtée.
Ou déposer de super friandises, type cous de poulet, de dinde, oreilles de porc…

Ce que votre chien adore, bien évidemment.
Surtout, on laisse le chien redescendre (ou on le porte pour redescendre) dès qu’il le souhaite.
On ne jour pas du tout « la durée » dans cette étape.


Etape 5 :
C’est maintenant qu’on va essayer de faire rester le toutou plus longtemps dans la voiture.
Comment ?
Par exemple en augmentant la quantité de friandises déposées sur la banquette, à lui distribuer en direct.
Ou en remplissant davantage le kong. Ou en vous asseyant à côté de votre chien.

L’idée est qu’il y passe un peu plus de temps maintenant. Et du temps ultra agréable, bien sûr.

Etape 6 :

On va poursuivre ce travail, mais avec deux ajouts (que l’on fera progressivement) :

on va fermer la porte derrière le chien

Puis, au fil des répétitions, et si tout va bien, on refera tout ceci mais avec le moteur allumé.


Etape 7 :

Si le loulou est à l’aise, à l’intérieur de la voiture, portes fermées, et moteur en route, alors il va falloir commencer… A rouler un peu !

Au départ ?
Juste quelques mètres, ou dizaines de mètres.

Simplement pour vérifier que tout est ok pour votre toutou, quand il y a un début de mouvement.


Etape 8 :

Bien sûr, on va désormais augmenter les trajets.

On va tout de même commencer par un trajet très court. Quelques minutes maximum.
Pour aller où ?
Idéalement dans un super lieu pour votre chien ! (Et pas chez le vétérinaire, évidemment).
Un lieu de balade qu’il adore, un magasin où vous lui achèterez un super jouet, chez un de ses copains chiens…
Bref, à vous de choisir le lieu que votre chien adore, pour ce premier voyage !

Bien sûr, on donne au loulou de quoi s’occuper pendant le voyage (jouet, kong, oreille de porc…).


Etape 9 :

Vous voilà quasi arrivé(e) à la fin de la désensibilisation à la voiture pour votre chien.

Ne reste plus qu’à augmenter, de manière très progressive, les durées des trajets.
Tout en adoptant une conduite cool, pour éviter les coups de frein, à-coups…
Videz aussi votre coffre, éventuellement vide-poche… Pour éviter tout bruit superflu, et qui pourrait inquiéter votre chien.

Continuez à lui proposer de super occupations durant ses trajets.
Et surtout, à lui proposer de super destinations !

S’il comprend que lorsqu’il prend la voiture, c’est pour aller, quasi systématiquement, faire une activité qu’il adore, ou se rendre dans un lieu de rêve pour lui, alors ceci devrait vous aider à réussir la désensibilisation de votre chien !



Profitez de votre toutou, et amusez-vous avec lui !

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