Votre chien est un véritable petit ange chez vous, à la maison… Il vous écoute parfaitement ?
Il revient immédiatement quand vous le rappelez ?
Il est parfaitement sage et peut rester tout seul sans provoquer aucune nuisance lors de votre absence (aboiements, dégâts…).
Il sait même réaliser quelques petits tours ?
Mais par contre… Une fois dehors ? Il se transforme littéralement et votre petit ange canin devient une sorte de gentil petit démon, complètement sourd à vos demandes, et qui ne vous voit même plus ?
Pourtant, à la maison, son éducation est nickel ??!!
Alors rassurez-vous !
Vous êtes extrêmement nombreux(ses) à vous retrouver dans la problématique : « Mon chien ne m’écoute pas dehors ! ».
Un grand classique canin, même !! 😉
Si ce thème vous intéresse, et si vous voulez comprendre pourquoi votre toutou ne vous écoute pas quand il est à l’extérieur, alors prenez quelques minutes pour parcourir cet article !
Bonne lecture à vous !
Mon chien ne m’écoute pas dehors : pourquoi et quoi faire ?
Répondre aux besoins essentiels de son chien
Pour débuter, commençons par une évidence même… Mais pourtant pas assez respectée, malheureusement, pour de très nombreux chiens !
Si vous voulez éviter le problème, bien classique, de « Mon chien ne m’écoute pas dehors », alors il faut à tout prix, faire en sorte que votre canidé soit régulièrement dehors, justement !
Car si vous lui faites faire une jolie balade, de manière fort irrégulière, alors il est bien évident que votre canidé ne sera jamais calme, ni centré sur vous, lors de ces évènements, qu’il va sans doute adorer, mais qui vont le transformer en une véritable pile électrique !
Un peu comme demander à un enfant d’être parfaitement sage et raisonnable devant une montagne de paquets cadeaux au pied du sapin, le jour de Noel !
Donc, s’il vous plait, évitez à tout prix, le traditionnel piège du jardin… Consistant à ne pratiquement pas promener son chien car « il a un super jardin ! ».
Euh, oui… Et alors ?
Est-ce que c’est son jardin qui va lui permettre de « s’en mettre plein la truffe » et de découvrir de nouvelles odeurs ? (comme le passage de congénères, par exemple).
Est-ce que c’est son jardin qui va lui permettre de répondre à son grand besoin d’explorer, de découvrir, de rencontrer d’autres chiens ?
Non.
Non, non, toujours pas.
Donc un grand jardin (ou un petit), eh bien c’est super quand on a un canidé. C’est fort pratique. Pour les besoins du soir par exemple, ou du matin, pour jouer le soir en rentrant du travail…
Mais cela ne remplace en rien les belles balades (minimum 30 minutes), à proposer à votre canis lupus familiaris, chaque jour.
Bien évidemment, plus ces balades seront fréquentes, et plus votre toutou les percevra comme quelque chose de classique, de moins exceptionnel. Et il sera, donc, naturellement, beaucoup plus calme lors de celles-ci.
Même si, bien évidemment, ce ne sera pas forcément suffisant pour qu’il vous écoute bien lors des sorties.
Ce serait un peu trop beau, non ? 😉
Pour terminer sur ce point, lié aux besoins fondamentaux de votre chien, je vous invite aussi fortement à trouver des moyens de répondre à son grand besoin de mastiquer, mâcher (ou mordiller si vous avez encore un jeune chien)… Et de renifler, flairer.
Pour cela, vous pouvez lui proposer des jouets d’occupation (à fourrer avec de la nourriture par exemple).
Ainsi que des super friandises de mastication !
Attention, privilégier les friandises naturelles, beaucoup plus saines.
Et fuyez les soi-disant « os en peau de buffle », bourrés, en fait, d’adjuvants chimiques et ayant subi de nombreux traitements.
Pour trouver de super jouets d’occupation, et friandises 100% naturelles… Aucune hésitation, foncez sur le site Canigourmand !
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Vous pouvez aussi tout à fait profiter des repas de votre chien pour lui donner sa ration dans un accessoire canin beaucoup plus intéressant qu’une simple gamelle !
Accessoire qui vous permettra de le faire manger en plus de temps (ce qui sera bien profitable pour son système digestif), tout en le faisant chercher, flairer.
Cet accessoire est le tapis de fouille.
N’hésitez pas à découvrir mon article complet sur cet accessoire… Quasi indispensable !
Pratiquez aussi, directement chez vous, des petits jeux de flair ou de recherche.
Cela permettra de davantage défouler votre chien. ça ne pourra être que mieux, pour son bien-être, et son calme lors de vos balades à l’extérieur !
Travailler son éducation progressivement, et généraliser
Un autre point capital concerne l’éducation même de votre chien.
Sans cette précaution, vous évoluerez inexorablement vers le cas du canidé qui n’écoute pas à l’extérieur.
Alors, de quoi s’agit-il ?
Il est primordial d’éduquer votre chien, de manière progressive, adaptée et en généralisant les apprentissages en cours. Afin, justement, de bien les acquérir.
Et ce ? De partout. Et pas uniquement chez vous !
Pour démarrer un nouvel apprentissage (par exemple, l’ordre « assis »), il est évident qu’il faut réduire au maximum toute forme de distraction pour votre canidé, ou votre chiot. Afin qu’il puisse se concentrer sur cet apprentissage, et non être déconcentré par des odeurs, des bruits, des personnes…
Du coup, on conseille très souvent de démarrer en travaillant, par exemple dans votre séjour, ou votre cuisine.
Puis, très progressivement, d’augmenter les « distractions ».
Par exemple, vous pourrez poursuivre le travail dans votre jardin (si pas trop de passage). Puis à l’extérieur, dans des lieux très calmes au départ.
Puis avec, très progressivement, de plus en plus de distractions.
En allant jusqu’à des stimuli très intéressants pour votre toutou (congénères, joggers, vélos, ou autres animaux – lapins, écureuils…).
Si vous ne généralisez pas vos apprentissages ?
C’est à dire si vous vous contentez de ne travailler que chez vous, dans votre séjour, ou même, votre jardin ?
Eh bien une fois dehors… Vous ne pourrez plus que dire : « mon chien ne m’écoute pas dehors » !!
Travailler les émotions de votre toutou
Concernant l’éducation, et les apprentissages à faire pour votre canidé, il y a un point souvent négligé. Du moins, par de nombreux maîtresses et maîtres.
Et c’est exactement cela, pourtant, qui mène à un toutou qui n‘écoute absolument plus, une fois à l’extérieur.
Il s’agit du travail à faire sur les émotions de votre chien, ou de votre chienne.
Notamment ? La gestion de l’excitation, bien sûr.
Lui apprendre la frustration, par exemple.
Et valoriser, systématiquement, le calme.
C’est un comportement calme qui doit être récompensé pour votre canidé. Et qui amènera des choses qui l’intéressent fortement.
Comme ?
Etre capable de rester assis quelques instants avant d’avoir accès à sa gamelle (ou mieux, donc, à son tapis de fouille).
Rester dans son panier quand des invités arrivent.
Plutôt que de se précipiter vers eux comme une balle, et leur sauter dessus.
Rester calme, et à vos côtés, à la vue d’un congénère, plutôt que de tirer comme un fou en laisse, quitte à vous faire tomber !
(Voire même continuer à vous tirer, au sol !).
Choisir les bons moments, le bon timing
Enfin, un autre point, très important… Une histoire de timing !
Avant d’exiger quoi que ce soit de votre chien, comme un rappel par exemple, essayer de choisir les bons moments pour cela.
Par exemple, inutile de vouloir faire travailler votre canidé (avec une petite routine d’obéissance, par exemple), ou de le rappeler, après l’avoir lâché à peine quelques instants auparavant.
Sauf en cas de nécessite, bien évidemment.
Mais si ce n’est pas le cas, laissez-le profiter quand même quelques minutes de sa balade.
Qu’il puisse s’en mettre plein la truffe.
Sentir, flairer, faire ses besoins…
Bref, laissez-le vivre un début de balade tranquille.
(Et ça ne veut pas dire, pour autant, bien évidemment, de le laisser filer comme une balle sur tout ce qui bouge… Congénères, joggers, velos…).
Mon chien ne m’écoute pas dehors : éviter quelques pièges classiques
Pour éviter le piège de « Mon chien ne m’écoute pas dehors », il y a de grossières erreurs à esquiver !
Parmi celles-ci, je vous en propose quelques-unes.
Rappeler votre chien pour lui remettre immédiatement la laisse
C’est aussi un grand classique…
Imaginez…
Votre chien, ou votre chienne, ne vous a pas écouté… Il ou elle est parti, s’est éloigné de vous. Vous l’avez appelé. Sans résultat.
Vous l’avez appelé à nouveau.
Toujours rien. L’avez rappelé encore. Encore et encore.
Alors que vous pouvez peut-être même l’apercevoir, un peu plus loin, en train de flairer, pister, manger une saloperie qui traine au sol…
Ou Tout simplement jouer avec un copain…
Et le temps passe…
Soudain ?
Un miracle se produit… Votre chien finit par revenir !
« Oh, purée… Alors, là, il ne va pas me refaire le coup !! Je vais pas me faire avoir une 2ème fois… Viens là mon grand… Et hop, la laisse ! ».
Eh bien super…
Vous venez, à l’instant, de donner à votre chien, une belle occasion de ne surtout pas revenir la prochaine fois que vous l’appellerez !
C’est aussi simple et bête que cela.
Vraiment, faire très attention que le fait de vous écouter n’apporte rien de négatif pour votre chien (c’est plutôt l’inverse, normalement !).
Sinon, bien évidemment… Il écoutera de moins en moins !
Logique, non ? 😉
Penser que vos friandises habituelles suffiront…
Votre chien est glouton ?
Un véritable « ventre sur pattes » ? :-)))
(Toutes les races peuvent l’être ! En partant du Teckel, en allant jusqu’au Mastiff ! ;-))) )
Du coup, vous pensez qu’en lui montrant des friandises, cela vous permettra de le voir toujours vous obéir ?
Y compris, dehors ?
Eh bien, détrompez-vous…
Même si votre canidé est un véritable estomac sur pattes, attention… Il y a de grandes chances qu’il trouve de bien meilleures sources de motivation, une fois dehors…
Comme ?
Des congénères, bien évidemment, d’autres animaux (lapins, écureuils, chats…), des déchets alimentaires qui trainent…
Bref, il est vraiment totalement illusoire de croire que les seules friandises, habituelles, vous seront suffisantes.
Attention également à ne pas tomber dans le piège classique de l’utilisation du leurre.
A retirer très vite de l’apprentissage, sinon, vous tomberez dans l’autre cas classique, celui de : « mon chien ne m’obéit que s’il a compris que j’avais des friandises avec moi ».
Concernant les friandises à utiliser, en présence de beaucoup plus de stimuli, et de surcroît bien motivants (dehors, donc), il est impératif de « monter en gamme » pour votre chien.
Pas en gamme de qualité.
Mais en gamme de ce que votre chien préfère ! (Et qu’il n’a qu’occasionnellement).
Afin que la motivation à vous écouter, et à revenir vers vous par exemple, soit au top !
De simples croquettes, surtout s’il s’agit de son alimentation de tous les jours, ne seront pas suffisantes.
Quelles idées d’autres friandises d’éducation ?
Oui, des cubes de viande par exemple (poulet, dinde, coeur de poulet, canard, agneau…) ou de poisson (saumon).
Morceaux de fromage, saucisses, lardons…
Bref, cherchez ce qui motive votre chien le plus !
Pour un large choix ?
Canigourmand, toujours ! 🙂
Pensez également aux frais vétérinaires qui peuvent vite devenir très importants.
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