Bienvenue dans cet article consacré à une race de chien très à la mode, depuis plusieurs années maintenant. Il s’agit du Malinois.
L’objectif est de vous présenter les principes caractéristiques de cette race, mais aussi de casser quelques idées reçues qui sont largement véhiculées sur ce Berger Belge.
Prêt(e) ? On démarre juste en dessous !
L’origine et l’histoire de la race
Le Malinois fait partie de la grande famille des Bergers Belges, aux côtés du Tervuren qui est aussi relativement connu, du Laekenois et du Groenendael.
Son nom vient de la ville de Malines, en Belgique, où la race a été développée vers la fin du 19ème siècle
Le Club du chien de Berger Belge est fondé en septembre 1891 avec le lancement des premières sélections.
La variété du Malinois est officiellement reconnue en tant que telle en 1909.
À l’époque, en Belgique, on cherchait à créer un chien de travail polyvalent, capable de gérer les troupeaux mais aussi de protéger les fermes.
Les éleveurs ont donc sélectionné les chiens les plus alertes, les plus intelligents et les plus endurants.
Puis le Malinois s’est vite distingué par toutes ses qualités : faculté d’apprentissage, agilité et rapidité, entre autres.
Il a donc rapidement montré qu’il pouvait faire bien plus que chien de troupeau uniquement.
Il s’est imposé dans des rôles très variés : chien de police, de sécurité, de recherche et même chien de l’armée.
Aujourd’hui, il est mondialement connu, bien évidemment, et apprécié. Tant pour son rôle de chien de travail (police, pistage, défense, garde…) que pour son rôle de canidé de famille.
En France, il est très à la mode, depuis plusieurs années.
Apparence et caractéristiques du Malinois
C’est un chien de taille moyenne, mais il dégage une impression de puissance et de souplesse.
Il est élancé, bien proportionné, avec des muscles bien visibles.
En général, les mâles mesurent entre 58 et 62 cm au garrot, tandis que les femelles sont un peu plus petites, entre 56 et 60 cm.
Côté poids, les mâles pèsent entre 25 et 30 kg, et les femelles, légèrement moins, compter 20 à 25.
Le pelage du Malinois est court, droit et bien serré, avec un sous-poil dense pour le protéger des intempéries.
La robe est fauve, elle peut varier du sable clair au fauve charbonné, toujours accompagnée de ce fameux masque noir, sur le museau et autour des yeux, plus ou moins marqué.
Les oreilles sont droites, triangulaires, et bien dressées sur la tête.
Les yeux sont en amande, de couleur brun foncé.
La queue, de longueur moyenne, est portée basse au repos, mais elle peut se relever légèrement quand il est en mouvement, sans être enroulée.
Pour terminer cette partie, on pourrait dire que le Malinois a une allure alerte, avec une posture toujours prête à l’action.
On dirait qu’il est toujours prêt à bondir ou à réagir à la moindre sollicitation.
Tempérament et comportement
Comme vous le savez déjà dans doute, le Malinois est un chien au tempérament dynamique et déterminé.
Il est réputé pour son énergie débordante et sa soif de travail.
Donc clairement, ce n’est pas un canidé pour les amateurs de canapé !
Il a besoin de se dépenser et de travailler régulièrement.
D’ailleurs, c’est bien ce point-là qui est à l’origine de beaucoup de difficultés que rencontrent actuellement nombre de maîtresses et maîtres de Malinois.
C’est aussi un loulou extrêmement intelligent, bien évidemment, et qui apprend très vite.
C’est bien sûr d’ailleurs pour ces raisons qu’il est beaucoup utilisé comme chien de travail… Police, armée, douane, sapeurs pompiers…
Mais cette rapidité d’apprentissage et ses capacités et besoins physiques font du Malinois un compagnon idéal pour les sports canins ou activités canines (pistage, agilité, obéissance…)
Le Malinois est aussi très attaché à sa famille.
C’est un chien loyal, protecteur, qui peut être un excellent gardien.
Evidemment, il faudra veiller à lui donner une très bonne socialisation, pour qu’il devienne un adulte bien dans ses pattes et à l’aise avec les inconnus… Et les congénères !
Un point que l’on connait moins souvent sur le Malinois, c’est qu’il est, en réalité, très sensible.
Il ressent particulièrement les émotions de ses propriétaires et va donc beaucoup y réagir.
IL faudra faire preuve de beaucoup de cohérence et de rigueur dans son éducation.
Et faire un gros travail de gestion des émotions, pour qu’il canalise au mieux son énergie débordante.
Santé et soins du Malinois
En fait, ce Berger Belge est globalement robuste.
Rien de bien particulier à spécifier.
Evidemment, comme toutes les grandes races canines, il peut être concerné par les classiques problèmes de dysplasie de la hanche et du coude, même s’il est relativement épargné par ces troubles, par rapport à d’autres races.
Il peut être concerné aussi par la cataracte, comme de très nombreux chiens, mais aussi par l’atrophie rétinienne progressive.
C’est un trouble génétique, qui peut conduire à la cécité complète du chien.
Il faut donc absolument s’assurer de la bonne lignée dont est issu le chiot.
Une particularité assez spécifique, tout de même, pour le Malinois, c’est sa sensibilité aux anesthésies générales.
Il faut donc bien discuter avec votre vétérinaire, lors d’une éventuelle intervention et vous assurer qu’il est au courant de ce trouble possible pour le Malinois.
En termes d’entretien, pas grand-chose à faire grâce au pelage court du Malinois.
Un brossage hebdomadaire, ou un peu plus lors des mues.
Et comme classiquement, vérifier les oreilles, les yeux, et sans doute nettoyer les dents pour, notamment, éviter un détartrage chez le vétérinaire, qui nécessiterait justement une anesthésie.
En espérance de vie, on tourne aux alentours de 12 à 16 ans.
On l’a évoqué, il y a quelque instants, les possibles dysplasies de la hanche et du coude.
Pour éviter au mieux ces problèmes, on va s’assurer de prendre le chiot dans un bon élevage, bien sûr, mais la génétique est loin de faire tout, malheureusement, pour ces problèmes.
Les conditions de vie, de croissance du chiot notamment, puis de l’alimentation, de l’activité physique vont avoir un impact énorme sur ces pathologies articulaires.
Il faudra absolument veiller à éviter tout exercice trop violent, saut, montée et descente d’escalier durant la croissance de votre chiot.
Attention également au surpoids.
Il faudra donc choisir une alimentation de grande qualité pour votre chien.
C’est vrai que de nos jours la plupart de nos canidés sont nourris avec des croquettes, sachez pourtant que c’est loin d’être la meilleure alimentation pour eux. La plus pratique c’est certain, mais pas la meilleure c’est certain aussi !
Les alternatives possibles étant la ration ménagère, la pâtée, ou le barf.
Il faut souvent de bonnes connaissances, et beaucoup de temps également, pour nourrir son chien avec ce type de rations.
Pour ma part, j’ai opté pour mon chien, pour la ration ménagère Elmut. C’est une ration fraîche, livrée directement à domicile.
Ce type de produits s’est beaucoup démocratisé ces dernières années, et il y a maintenant plusieurs marques sur le marché.
J’ai opté pour Elmut car c’est celle qui me semble la plus aboutie, en termes de composition.
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En ce qui concerne les éventuels soins dentaires pour votre chien, vous pouvez utiliser différents produits.
L’un des meilleurs étant les friandises de mastication.
Parce que là, vous faites 2 en 1 : à la fois vous permettez à votre chien de s’assurer d’une bonne hygiène bucco dentaire, mais aussi vous répondez à l’un de ses besoins fondamentaux : la mastication.
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Éducation du Malinois…Et idées reçues.
Alors, on va commencer par le commencement… C’est à dire la socialisation.
Etape cruciale pour tous les chiots évidemment, mais il est clair qu’il ne faudra pas louper cette étape pour le Malinois.
Il faudra veiller à faire une socialisation douce et progressive, afin de lui faire vivre énormément de situations variées et différentes.
Le fil conducteur à suivre étant des expériences positives (le mieux possible en tout cas), plutôt que le plus d’expériences possibles, à tout prix.
Il faudra lui faire rencontrer de nombreuses personnes, de tout âge, de toute taille, afin qu’il soit vraiment à l’aise avec les humains, et les enfants.
Le Malinois peut être un super chien de famille, entre autres, si on lui assure une parfaire socialisation.
Il faudra aussi, bien sûr, lui faire rencontrer d’autres congénères.
Idéalement des adultes calmes, supportant les chiots, et capables de les recadrer si besoin, et ce sera même super, mais de manière correcte pour les chiots, et pas trop forte.
Concernant l’éducation à proprement parler, il faudra réaliser un travail sur les émotions, la frustration entre autres, et le calme. Pour que votre Malinois apprenne à canaliser son énergie. Et comprenne, progressivement, que c’est le calme, l’écoute, l’auto contrôle, qui lui apporteront ce qu’il veut (le jeu, des caresses, des friandises…) et pas l’excitation, les sauts, ou encore les aboiements.
Je ne peux que vous suggérer d’éduquer votre chien avec une approche bienveillante et respectueuse, ce qui n’a, évidemment, aucun rapport avec une éducation permissive.
Tout en travaillant sur des séquences très courtes (quelques minutes seulement), plusieurs fois par jour.
Evidemment, au-delà de l’’éducation à travailler, il faudra, et c’est absolument impératif, répondre aux besoins de votre Malinois.
Grosse dépense physique, comme on l’a abordé précédemment, mais attention, pas que cela ! Et attention aussi à ne pas tomber dans le piège de transformer votre chien en un athlète infatigable qui ne sera toujours pas fatigué après 2 ou 3 h de balade !
Il faudra aussi lui procurer une vraie dépense mentale. Le faire cogiter, le faire travailler, lui apprendre des choses, faire des activités canines avec lui…
Si vous n’êtes pas prêt à tout cela, alors, surtout, ne prenez pas de Malinois !
Car les SPA en sont déjà pleines car, entre autres, beaucoup de personnes qui les ont pris ont juste succombé à la mode du Malinois et ne savaient pas que leur mode de vie n’était pas du tout en adéquation avec les besoins de ce chien.
Cela me permet de terminer cet article avec des idées reçues qu’on entend parfois sur le Malinois.
La 1ère, c’est qu’il s’agirait d’un chien destructeur.
Eh bien ça, c’est complètement faux !
Il ne devient destructeur qu’à cause du fait que ses besoins ne sont pas tout satisfaits. Il n’est pas assez dépensé, pas assez stimulé… Et donc, il va dépenser son énergie comme il pourra. Et là, ça va passer par des destructions. Qui n’ont pas lieu d’être si on donne au chien ce dont il a besoin.
Donc surtout, ne prenez pas un Malinois si vous voulez juste un chien impressionnant, pour garder votre maison, et si vous pensez qu’un grand jardin sera suffisant pour lui.
D’ailleurs, ne prenez pas un chien tout court, pour ces raisons là.
Une autre idée reçue est qu’il ne pourrait pas vivre en appartement. Mais là, aussi, ça n’a aucun sens.
Une fois que vous répondez aux besoins de votre chien, quotidiennement, alors peu importe le lieu de vie.
Bien sûr, une maison avec jardin est un plus, mais en rien obligatoire. C’est aussi un vrai plus pour les maîtres, ça c’est évident.
Et pour terminer, est-ce que le Malinois peut être un 1er chien ?
Eh bien, là, j’ai bien envie de vous dire… Non… Sauf… si vous vous êtes renseignés vraiment à fond sur les conditions de vie à donner à ce type de chien, et si elles sont en adéquation avec votre quotidien.
Et si vous vous mettez à également à fond à l’éducation canine, pour être sûr de faire ce qu il faudra pour votre chiot, le recours à une éducatrice ou un éducateur sera sans doute nécessaire.
Si toutes ces conditions sont réunies, alors pourquoi pas… Mais cela mérite vraiment une bonne réflexion de votre part.
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La description du Malinois en video
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